Dimanche, fin d'après-midi, je suis prête à conclure mon week-end le plus paresseux de cette année. Mais alors...paresseux à un point que même moi, j'étais loin d'imaginer de quoi j'étais pas capable. Ou plutôt non, de quoi je n'étais pas capable.
Tout a commencé samedi où j'ai eu un mal fou à sortir de dessous la couette. Il m'a fallu près de 5h pour mettre mon nez dehors! Et bon, j'ai pas fait trop d'effort, j'ai juste traversé le trottoir pour arpenter les rayons de Tati-Barbès. Un samedi. Forcément, ça m'a beaucoup fatigué donc au bout d'une petite heure, je suis rentrée. Et j'suis pas ressortie. Bah non. Pas envie. J'ai fait ma fille en me disant que j'allais me faire une soirée magazine-petit plat-occupation de soi, et j'avoue que ça, ça a bien marché.
Et voilà le dimanche qui arrive. Bon ok, il fait du soleil, faut en profiter ça va pas durer. Mouais. Même schéma que la veille, il me faudra une auto-persuasion de malade pour tenter de mettre en pied dehors :-) Finalement, c'est Douglas Kennedy qui aura raison de ma motivation et me clouera sur le canapé en dévorant son "Quitter le monde". De quoi me faire tenir jusqu'à ce que Harry Roselmack me fasse rêver quelques minutes vers 19h :-)
Et ce qui est bizarre c'est qu'à partir du moment où t'as décidé de rien faire, et bien la moindre petite chose à réaliser te demande un tel effort qu'en fait...bah tu fais rien. C'est le cercle le plus vicieux que je connaisse ;-)
Alors quand demain on me posera la question "Et toi, t'as fait quoi ce week-end ?", je pense que je répondrai simplement :
J'ai été la plus heureuse, de toutes les paresseuses.. ;-)
*Caroline Loeb - C'est la ouate...
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