Ces derniers jours, le vent ne nous a pas permis de sortir en mer, l'occasion de
faire quelques ballades en forêt et au fond du jardin pour voir et revoir quelques-uns de nos oiseaux rares :
- Le siffleur doré (Pachycephala pectoralis littayei
– Sous espèce endémique de Lifou et
Ouvéa), oiseau dont le mâle
aux couleurs chatoyantes pousse un cri puissant du genre tut-tut-tut-twit mais qui ne sort jamais du couvert forestier et a la manie de se poser à mi-hauteur, dans les branchages, dans des zones
touffues, ce qui le rend difficile à voir.
- Le gobe-mouche des loyautés (Myiagra caledonica viridinitens - Sous espèce endémique de Lifou et Ouvéa), dont le cri nasillard trahi la présence et qui, téméraire, n'hésite pas à s'approcher des mamifères bipèdes à jumelles, des fois qu'ils se balladent avec leurs mouches...
- Le sucrier
cardinal ou myzomèle cardinal (Myzomela cardinalis
lifuensis - Sous espèce endémique
des îles loyautés)
noir à la tête rouge
pétant, il est très abondant en lisière de forêt.
- Le diamant de
kittliz (Erythrura
trichroa cyaneifrons) qui malgré ses
couleurs pétantes, se fond très bien dans le décor. Il aime semble-t-il beaucoup les graminées en graines et on peut donc l'observer dans des zones de buissons denses entourées de quelques herbes
folles (voir aussi l'article « diamant de kittliz »).
- Les 3 lunettes ou
zostérops : le petit zostérops de Lifou (Zosterops
minutus – endémique de Lifou),
le zostérops à dos gris (Zosterops lateralis
melanops – sous espèce endémique de
Lifou) et le beaucoup plus discret et donc difficile à voir grand zostérops de Lifou (Zosterops
inornatus – endémique de Lifou
lui-aussi).
- Et la non-moins furtive fauvette de Lifou (Gerygone
flavolateralis lifuensis
- Sous espèce endémique de
Lifou et Ouvéa) dont le chant
mélodieux résonne dans les arbres et les fourrés...
Ces observations m'auront permis de faire quelques repérages pour pouvoir bientôt mettre ça en boite. A suivre...