Nous avons reçu en ce début d'après midi, un communiqué de presse signé de Jean-Paul Lefebvre, Adjoint au Maire de Noisy-le-Sec et Président du Groupe Socialiste au Conseil Municipal. Nous vous le livrons in extenso :
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COMMUNIQUE DU GROUPE SOCIALISTE DE NOISY-LE-SEC
11 septembre 2010
Depuis l’élection d’une municipalité de gauche à direction socialiste en mars 2008, le maire et ses adjoints (PS, PC et Verts) font l’objet de campagnes incessantes de dénigrement gratuit, d’injures publiques et de diffamation à travers les blogs déclarant s’intéresser à la vie publique communale ou à but uniquement satirique.
Un blogueur – 93sang30.com- M. François Duarte a déjà été condamné définitivement par la cour d’appel de Paris à des peines d’amendes et à des dommages-intérêts. D’autres procédures sont en cours devant les tribunaux de Bobigny et de Paris.
La critique et la satire des responsables politiques font partie de la liberté d’expression dans une démocratie. Il est également notable que cette pratique est fort ancienne. Rappelons-nous Les Fables de La Fontaine, les pièces de Molière, de Marivaux et de Beaumarchais, les textes de La Bruyère, Fénelon ou Voltaire, les dessins de Daumier et à l’époque contemporaine, même dans certains régimes autoritaires, des libelles féroces circulaient à l’encontre des gouvernants.
Mais nous constatons dans le microcosme noiséen un climat nauséabond volontairement entretenu et alimenté par des publications dont le seul but est le dénigrement systématique des personnes exerçant des responsabilités municipales au moyen d’un harcèlement permanent sans critiques argumentées ni informations sur les actions qu’elles mènent. Ces publications et leurs auteurs ne méritent que le mépris ou les poursuites judiciaires. Ils nuisent au débat
démocratique et à la liberté d’expression. Les nombreuses publications de ces derniers jours le démontrent à nouveau et nous ne pouvons que les condamner. Y répondre par la polémique ne ferait que leur accorder de l’importance.
Dans notre pays, la liberté d’expression ne connaît qu’une seule limite : l’abus caractérisé et déterminé par la loi. Cette loi fondamentale est celle du 29 juillet 1881 qui fixe les bornes à ne pas franchir et les sanctions en cas d’abus constaté par les tribunaux.
La pauvreté intellectuelle de la plupart des publications et des blogs noiséens n’a le plus souvent d’égale que leur misère humoristique. N’est pas le Canard Enchaîné ou Charlie Hebdo qui veut !
Une fois de plus, nous appelons toutes les personnes en charge de responsabilités et ayant le sens de celles-ci, à cesser d’apporter du crédit ou des informations « confidentielles » à des personnes qui ne veulent que dégrader le débat public et l’image de l’action politique locale. Quels seraient les bénéficiaires de ces manoeuvres ? Certainement pas les Noiséens.
Alors, avec le philosophe, prenons de la hauteur :
« On peut bien se moquer d'un bouffon qui ne sait pas faire rire...»
Alain,Beaux-arts, 1920, p. 168.
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Je vous laisse en débattre dans vos commentaires.
Muriel Nicolau-Bergeret
© 12 septembre 2010 - JENB PRODUCTIONS
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