A quoi ressemblera la génération qui suivra la génération Y ?
Cette question m’est souvent posée à l’issue de mes conférences.
Baptisée « génération Z » sans grande originalité, cette génération rassemble essentiellement des enfants et des adolescents nés après 1994 (j’ai déjà eu l’occasion d’en discuter ici ou là)
Si les professionnels des RH s’intéressent peu à ces travailleurs du futur, les marketeurs en revanche suivent de près ces jeunes consommateurs, essayant de décoder leurs usages et leurs styles de vie.
L’institut américain Pew a ainsi récemment publié une étude sur leurs pratiques en matière de téléphonie mobile.
Les chiffres publiés sont éloquents :
- 75% des 12-17 ans possèdent leur propre portable (contre 45% en 2004)
- le « texting » (envoi de courts messages textes) est devenu le canal de communication préféré des ados, devançant l’appel.
- 88% des ados possédant un portable sont des adeptes du « texting » (contre 51% en 2006)
- les filles « textent » beaucoup plus que les garçons (80 messages par jour en moyenne vs. 30 messages pour les garçons).
Au delà du texting
Avec la diffusion rapide des smartphones, les usages évoluent rapidement.Les possesseurs d’ Iphone et autres Blackberry privilégient 5 fonctionnalités :
- La prise de photos (83%)
- Le partage de photos avec d’autres (64%)
- L’écoute de musique (60%)
- Les jeux (46%)
- L’échange de vidéos (32%)
Une occasion de conflit
Plus docile, la génération Z ? Pas sûr si l’on considère les résultats suivants :
- Les ados qui étudient dans des écoles interdisant l’usage du mobile sont 65% à l’amener en classe tous les jours
- Et…64% des parents ont déjà confisqué le mobile de leur enfant en guise de punition
En conclusion, une petite pensée à tous les professeurs qui me font part de leur souffrance face au langage SMS de leurs élèves. C’est parti pour durer et…augmenter.