Police Academy : The Series (Police Academy)
Publié le 12 septembre 2010 par Joeybassett
Celui qui veut prouver que la Télévision n’est pas un art doit absolument citer ce programme, il marquera des points. En plus d’exploiter la toute dernière goutte d’une licence déjà obsolète, elle la singe gag pour gag, en les économisant mais sans nous épargner de lourds effets bien appuyés pour le cas où on aurait raté une des six mille rediffusions de l’un des sept chapitres cinématographiques (1984 -1994). Dans le générique ci-dessous, on a pris bien soin de ne mettre que les gags, mais si vous imaginez qu’il est fait avec des extraits des trois premiers épisodes, ça vous donne une idée du rythme comique : environ un gag toutes les 12 minutes, car ce sont des épisodes au format une heure. Et puis ce sont des gags que vous connaissez déjà puisque de toute façon, c’est signé du producteur de la série sur film : Paul Maslansky qui ne s’était pas trop foulé sur pellicule et n’a donc pas de raison d’en faire plus ici.
Allez, on va pas en faire un plat, je passe direct aux acteurs. On ne leur reprochera rien : il y a des moments dans la vie où l’on doit la gagner. Matthew Borlenghi venait de la Soap et il y retournera avec bonheur (c’est devenu un habitué), Rod Crawford n’a toujours pas réussi à percer sur l’écran petit ou grand, mais Toby Proctor arrive encore à faire des piges. Jeremiah Birkett s’en est bien sorti, continue une jolie carrière de seconds rôles et garde toutes ses chances tandis que Heather Campbell peut toujours compter sur la chance, mais on ne l’a plus trop revu depuis à la télé. Christine Gonzales est revenue récemment dans plusieurs épisodes de The King of Queens, la carrière de Tony Longo n’a pas été affectée et il a continué à beaucoup tourner, comme Joe Flaherty (qui est aussi aujourd’hui producteur et scénariste) et Michael Winslow (qui jouait dans les films). Et de P.J. Ochlan il n’y a rien à dire si on ne fouille pas tout le Web à la recherche d’un improbable hommage.
Une seule saison a été produite et, à ma connaissance, personne ne l’a encore éditée (peut-être parce que personne ne l’a jamais réclamée). L’exploit de ce programme, à mon avis, c’est de faire encore moins bien que la série animée qui avait été produite en 1988 et qui, dés son générique se démarquait profitablement de l’original, avec un thème de John Debney :
Cette version fit deux saisons, vendit pas mal de produits dérivés et fut même éditée (en VHS). Ce qui n’est pas forcément une raison pour la revoir…
J.B.
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