Par Benjamin
Pour ceux qui me suivent sur Twitter, ce ne sera pas une grosse surprise, je suis archi déçu de ce salon/festival. Franchement la comparaison avec l’édition 2009 n’est pas possible. La raison est on ne peut plus simple, l’absence des éditeurs et développeurs.
Des allées désertées par ceux qui font l’actu du gaming, ça fait tache pour un tel événement. Et surtout ça ce ressent. Le salon est tout petit, et qui plus est en 2 parties : le jeu vidéo, et les jeux de rôle et cartes à jouer type Magic. J’ai même été surpris d’y retrouver des sites internet de poker en ligne que je ne citerai pas car leur présence n’a rien à voir avec ce festival. Bref une déception.
Si vous vous demandez pourquoi les acteurs principaux du marché n’étaient pas là, c’est simplement parce qu’un autre salon fait son arrivée. Le Paris Games Week (…L’arrivée d’un autre salon le Paris Games Week SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciel de Loisir)… toujours porte de Versailles qui se tiendra du 27 au 31 octobre 2010. Un salon de poids organisé par le organisé par le syndicat du jeu vidéo. Ça sent la fin du festival qui aura bien du mal se faire une place dans les évents annuels sur ce domaine. Dommage.
Mais alors qui était présent ? Et bien des fabricants… des marques,… et la Fnac ! Une séance de promo en veux-tu en voilà. En gros, Samsung, la Fnac, et un site de Poker ont squatté les allées du Festival.
Alors que fallait t’il voir ou que pouvait-on voir à ce Festival ? Tout d’abord un gros bravo au Musée du Jeu Vidéo, qui sauve en partie le FDJ avec un stand complet, attractif et ludique. Un résumé de 30 ans de jeux vidéo qui fera l’objet d’un article à part. (…)
Un petit coucou à Joshua de Thermaltake qui présentait une nouvelle gamme de clavier/souris/casque dédiés aux gamers. Un modèle Challenger devrait débarquer en France d’ici le mois prochain. A suivre.
La 3D a fait son entrée dans le monde du jeu vidéo, et ça ne va pas être simple de s’imposer. Difficile de se dire que ce format pourrait devenir un standard. Cette technologie n’est à mon sens pas encore assez aboutie pour convertir les foyers à la 3D Ready. Bien que les tarifs des fabricants ne soient pas prohibitifs la fonction même de la 3D n’apporte pas assez de plus-value à un jeu pour devenir indispensable. La révolution 3D ne se fera pas à l’instar des écrans plats et Full HD qui avaient à leur époque marqué une véritable évolution.
Dans ce domaine Asus présente des PC portables 3D (avec lunettes et technologie Nvidia) auxquels vous pouvez ajouter le casque vibrant. Du gadget sans plus qui heureusement n’a pas la prétention de bouleverser un marché. J’ai testé brièvement sur portable une version démo non jouable de Résident Evil 3d/casque vibrant… sans plus. Si la 3D veut s’imposer, il faudra que les fabricants comme Sony ou Samsung nous épargnent le port de lunettes qui bride considérablement l’avantage graphique que cela peut apporter. D’autant plus que là ce format ne supporte pas encore la qualité HD des écrans plats actuels. Une copie à revoir ou à oublier.
La Fnac avait son stand et présentait quelques jeux comme F1 2010 mais rien de bien nouveau hormis des stands jouables de jeux pas forcément nouveaux. J’avais plutôt l’impression que leur présence n’avait pour but que de faire leur propre promo. Du Fnac Gaming. Le jeu de rallye WRC avait quant à lui un stand dédié où il était possible de tester une version du jeu, un bon point pour une des rares nouveautés à être présente sur ce Festival.
Un bon point également pour le Games Art Factory. Un mini stand où sont exposées des œuvres de paysages et de personnages inspirés du monde de l’heroic fantasy. Un autre bon point, l’expo du Musée du Jeu Vidéo qui je vous le rappelle ferme ses portes définitivement à la Défense. Souhaitons à cette sympathique équipe de trouver un lieu où poser toutes leurs machines. 30 ans de jeux vidéo représentés par des Games & Watch et autres consoles qui ont bercés ma jeunesse de gamer.