Sur le plan local, cette éventuelle candidature Tapie ne semble pas faire l’unanimité puisque le conseiller général Louis Pelaez est monté au créneau contre Baylet et son " opération Tapie " non sans, au passage, égratigner son leader Thierry Braillard disposé à tout, selon Pelaez, pour revenir en odeur de sainteté auprès de l’héritier de la dépêche du midi le pompon radical de la semaine n’est pourtant pas dans cette querelle rhodanienne mais dans les propos d’un revenant, l’oublié Roger-Gérard Schwartzenberg.
" Il y a dans nos rangs ", a déclaré le président d’honneur des Radicaux de gauche, Roger Schwartzenberg, "plusieurs responsables susceptibles de rivaliser avec ces géants que sont Manuel Valls, Jean-Louis Bianco ou Gérard Collomb ". Venant d’un Schwartzenberg le coup est rude. Valls, Bianco et Collomb vont-ils s’en remettre, rien n’est certain. Jusqu’ici, comme tout le monde, je considérais Schwartzenberg comme un politicien subsidiaire, aux limites du " sans importance " mais aux allures de " chic type ". Ce brillant prof de droit avait, il faut le dire, un parcours politique inespéré, largement le fruit de l’amabilité du PS à son égard comme si, il y a vingt ans de cela, les socialistes s’étaient dit à son propos "entre lui et un autre, pourquoi choisir un autre ". De fil en aiguille le Schwartzenberg en question s’était retrouvé secrétaire d’Etat puis Ministre et au final dans l’oubli. Cette charge contre Valls, Bianco et Collomb a au moins un mérite, celui de nous rappeler que ce bon vieux Roger-Gérard est toujours vivant.…