Ce jour-là marque également le début du Ramadan. Bien que nous ne soyons pas musulmans, l’étiquette veut que nous soyons tout de même respectueux des locaux et que nous nous abstenions autant que possible de boire ou manger en public (en privé, c’est une autre affaire).
Je reviendrai éventuellement sur mes observations et anecdotes sur le Ramadan au Maroc, mais je mentionne tout de suite que quand vous marchez quelques heures par 45 degrés le long de murailles, il est ardu de résister à s’hydrater proprement. Nous profitons du moindre moment privé à l’ombre d’une porte pour avaler quelques précieuses gorgées d’eau.
En fin d’après-midi, de retour dans El Bali, nous entrons dans un ancien palais désormais occupé par un restaurant. Une affiche à l’entrée fait le détail de l’historique de l’édifice et invite les visiteurs à entrer gratuitement. Un homme assis dans l’entrée se fait un devoir de nous accueillir avec le sourire et de spécifier que c’est un restaurant, un lieu privé, un lieu où l’on peut commander quelque chose, acheter quelque chose, consommer. Il insiste à quel point le lieu de l’ancien palais est un établissement privé, même si nous pouvons évidemment simplement y jeter un œil.
En soirée, nous accueillons Corinne et Vincent, qui arrivent à Fès, et nous partageons tous les quatre un repas après le coup de canon marquant la fin du jeûne pour ce jour-là, coup de canon qui retentit après l’appel à la prière du muezzin et le coucher du soleil.
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Autres photos de Fès:
Porte Bab Mahrouk et murailles crénelées reliant Fès El Bali et Fès El Djedid (vue de l'extérieur, près de la Kasbah en Nouar).
Je ne me souviens plus où j'ai pris cette photo dans la medina de Fès. Peut-être à la Place Seffarine. Mais je n'en suis plus sur et je n'ai pas pris de note cette journée-là! C'est clairement dans El Bali, par contre, ça il n'y a aucun doute.
Vue d'une partie de la Kasbah Cherarda, un fort érigé en 1670 à l'extérieur de la medina, entouré de ses propres remparts.
L'Esprit Vagabond se repérant sur une carte. La difficulté est de lire les noms de rues :-)
Dans la medina de Fès, certains édifices sont soutenus mutuellement par des poutres de bois fixées entre les immeubles se faisant face.
Bab Boujeloud dans toute sa splendeur. On ne se fatigue pas de l'admirer.
Vue du Petit Mechouar. La triple porte devant, Bab Dekkakine, mène vers le Vieux Mechouar, puis Bab Segma, puis la Kasbah Cherarda. La double porte à droite, Bab Baghdadi, s'ouvrent sur la longue Avenue des Français, connectant avec la place Baghdadi, la Place Boujeloud et El Bali, à quinze minutes de marche du Petit Mechouar. Derrière moi se trouve une autre porte menant au Palais Royal (interdit aux visiteurs).
Où est donc Suze pendant ce temps? :-)
En fin de journée, sur la rue Talaa Seghira, Corinne, Suze et Vincent s'éloignent alors que les commerces sont fermés pendant que leurs propriétaires sont rentrés chez eux pour manger après le coucher du soleil.
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