Le Cordyceps sinensis a connu son heure de gloire aux championnats du monde d’athlétisme qui ont vu les athlètes féminines chinoises remporter la quasi-totalité des épreuves d’endurance et battre plusieurs records. Leur entraîneur attribua ce succès « à beaucoup d’entraînement et à un régime particulièrement riche en Cordyceps ».
D’après le magazine Tracks & Field News : « les athlètes chinois ont réalisé le plus grand bond en avant de l’histoire des performances humaines.» Pendant plus d’un millier d’années, le Cordyceps sinensis, ou Cordyceps chinois, a été « l’aliment tonique » le plus prisé d’Asie et, plus particulièrement, de Chine. À la fin des années 1970, l’Institut des matières médicales de Beijing a débuté un programme de recherches de 10 ans sur le Cordyceps sinensis.
La principale variété de ce champignon est le Paecilomyces hepiali Chen (Cs-4). En 1985, l’Institut des matières médicales développe une méthode de fermentation pour produire industriellement Cordyceps Cs-4. En 1987, c’est le premier traitement traditionnel de classe 1 approuvé par le ministère chinois de la Santé.
1 800 patients avec différentes maladies ont été enrôlés dans des essais cliniques en Chine qui ont montré que Cordyceps Cs-4 :
* renforce l’endurance et améliore la qualité de vie :
* stimule la force physique et l’endurance de patients souffrant de maladies respiratoires ou cardio-vasculaires,
* réduit les dommages oxydatifs en piégeant les radicaux libres oxygénés
* augmente les niveaux d’ATP intracellulaire et l’utilisation de l’oxygène
* favorise une fonction pulmonaire saine
* soulage les symptômes de patients souffrant de maladies respiratoires et, en particulier, les asthmatiques
* améliore la tolérance au froid (66 patients âgés)
* améliore l’état de patients fatigués (117 patients)
* augmente les niveaux de SOD (37 patients)
* augmente la capacité aérobie de patients âgés en bonne santé (30 sujets).