« De l’origine au déjà là… » Voilà le thème qui était proposé aux artistes pour cette expo. Peut paraître pompeux, mais drôlement intéressant quand même…Et une vingtaine de plasticiens du collectif 13+ (ou invités) ont joué le jeu. Les mystères des origines…A voir jusqu’au 3 octobre, à l’Orangerie du jardin de l’Arquebuse, Dijon. (14-18 h, fermé le mardi)
La scénographie est réussie. Vous entrez, vous êtes saisi et vous avez envie de rester. Ambiance.
Dans la semi-obscurité de la grande salle, chaque artiste a son espace éclairé: taches de lumière. Les oeuvres émergent de l’ombre et sont ainsi mises en valeur, sans se heurter les unes les autres. Et d’îlot en îlot, vous assistez à des gestations d’embryons, des tourbillons d’univers, des éclosions, des fourmillement de petits êtres vivants…
Ici, telle l’arche de Noé, une ribambelle d’animaux au pied d’un baobab-patriarche; là, de drôles de petits personnages occupés à tenter de construire le puzzle du monde; plus loin, des matières métalliques qui se tordent, des visages qui éclosent sur des branchages-cabanes, des oeufs de fibres végétales qui montrent leur blanche fragilité…
Vous l’aurez compris, j’ai été davantage séduite par les volumes que par les peintures. Le sujet se prêtait peut-être plus à la sculpture et l’installation ( la 3D) qu’à la surface plane. J’ai particulièrement aimé le travail de Fabienne Adenis (ce n’est pas la première fois!) qui est super à l’aise dans ce genre de sujet. Intéressée aussi par celui de Monique Riond, de Valérie Robert (un peu trop d’accumulation à mon goût, mais pas grave!) et de son complice J.F.Barbier, de Fuggio…Et de plein d’autres (excusez-moi de ne pas les citer tous ! Je n’ai pas pris de notes!)
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