Je vous jure : ce n’est pas moi qui ai adressé une lettre de menace au maire de Chantilly. Avec, à l’intérieur, non point de la crème du cru mais une balle de fusil. Lu entre autres titres sur le Parisien du 11 septembre 2010 Une balle et des menaces envoyées à Eric Woerth en mairie de Chantilly. La mode de ce genre de pratiques – aussi stupides qu’indignes - était passée depuis les exploits de la fameuse «cellule 34» qui défraya la chronique de la fin 2008 jusqu’au printemps 2009.
D’abord, je déteste les armes. Je ne possède donc aucun fusil, carabine ou revolver. Ensuite, j’ai une toute autre conception de la politique, quand bien même saurais-je qu’aucun débat constructif sur les retraites – et la plupart des autres sujets - n’est possible avec les Sarkozy, Fillon, Woerth & consorts.
Ah ! mais si… J’ai un sacré pistolet ! Lequel ne tire que des «balles à blanc» : autrement dit, des mots. J’essaie de faire mouche. Y parviens-je ? Ce n’est pas à moi de le dire.