Les fusions et acquisitions tendent à être des échecs. Curieusement ce fait est inconnu en France. Ne me souvenant plus si 3 acquisitions sur 4 ou 2 sur 3 échouent, j’ai fait une recherche sur Internet. J’ai trouvé une étude qui affirme que seulement 9% des acquisitions atteignent leurs objectifs ! (3% en Angleterre.)
L’écart entre ce que j’avais en tête et cette étude vient peut-être de la définition du mot échec et de ce que l’étude a été faite en 2006, à une époque où l’on achetait tout et n’importe quoi, sans se préoccuper de son prix.
Pourquoi aussi peu de réussites ? Parce que, dit l‘étude, l’acquéreur ne prend en compte que le tangible, ce qui se mesure, et pas l’intangible, les hommes. Effectivement, si les hommes de l’entreprise que vous avez achetée ne veulent pas travailler pour vous, elle ne vaut rien.
Mais cet argument culturel est-il aussi important que le dit un de mes livres ? Je pense qu’il y a plus fondamental. Acquérir des entreprises est comme n’importe quelle activité humaine. Cela s’apprend. Or, les dirigeants (comme nous tous) se croient omniscients. Du coup, ils empilent échec sur échec.