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L'amoureuse me disait qu'il ne semblait y avoir rien d'intéressant dans les nouvelles séries télés alors on s'est tapé Ugly Betty Saison II.
Mais moi Ugly Betty je trouve ça pas mal inégal.
Je suis très très amoureux de Becky Newton dans cette série mais je trouve ça pas mal inégal (son rôle entre autre).
L'amoureuse est donc 4 épisodes en avance sur moi.
Me suis acheté les deux premières saisons de Six Feet Under. Série que j'ai déjà vue mais que je compte revoir. Comme si je me disais qu'on ne pourrait plus acotter ce type de qualité.
Nous étions dans le champs.
Il y a du bonbon présentement à l'écran. Parce que nous n'avons pas le réflexe de zapper par V très souvent nous avons manqué Prozac cette semaine.
Le bonheur des nouvelles technologies c'est qu'on peut toujours ratrapper nos émissions par le web. J'ai écouté le premier épisode jeudi matin et j'ai applaudi comme un otarie devant son poisson.
Cette série écrite habilement par Karina Goma et Sophia Borovchyk semble tout à fait délicieuse (après un épisode, que je vous recommande hautement). Elle met en vedette des vedettes de grands talents. Pas une seule fausse note chez Patrice Robitaille, Isabelle Blais, François Létourneau, Martin Laroche (Enfin utilisé à sa juste valeur!) Sophie Cadieux et France Castel. Et le prochain épisode nous réserve Françoise Faucher, Jean-Pierre Bergeron, Louise Portal et le grandiose Gilles Renaud.
Jouer naturellement c'est payant.
Jouer dans La Promesse c'est autre chose...
La promesse de Prozac semble être de faire passer la lumière au travers de la noirceur.
c'est l'histoire d'un homme en chute libre. Une histoire sombre mais avec sa bonne part de légèreté. Livré avec une réalisation fort agréable par un étonnant François Bouvier, cette histoire m'a atteint juste aux bons endroits.
"Felt close to home" disent les chinois.
Je me souviens, au pire de ma détresse grace à mon ancien boulot, avoir pêté les plombs il y a un an, un an et demi, lorsqu'une bête boîte de biscuits Vinta tombait de l'armoire surchargée de notre cuisine. Je me vois encore tenir la boite de biscuits coincée entre les airs et la porte de l'armoire que je referme avec ardeur sachant très bien que le prochain qui ouvrira cette porte la fera tomber. Ce prochain c'étais moi bien entendu et la boite tombait à l'envers renversant les biscuits dans la cuisine avec des miettes absolument partout. Frustré de na pas trouver le balai rapidement, j'avais laissé les biscuits trainer dans la cuisine pendant toute une journée (!?!).
Il y a une scène qui s'en rapproche dans le premier épisode de la série.
La détresse. Prozac en jase avec beaucoup d'adresse. Et de manière très comique.
Le jeu naturel des comédiens fait oublier les pêchés de milliers de séries "surécrites" à l'écran. On pense souvent à les écrire mais on oublie souvent de les jouer. Cette série prend le temps de faire jouer ses personnages. On les sent tous très bien dès le premier épisode. Et dans le format idéal: 30 minutes (27 sur le net).
Bouvier, d'une autre génération que celle de Podz, nous as habitués à des factures plus classiques dans ses réalisations du passé. La facture de Prozac est tout à fait 2010.
Et le sujet, éternel.
Je m'y suis retrouvé.
Ça peut être un peu ça des fois la télé.
Prozac, j'y serai abonné.
Sur V les mardis 20h30.
Ou sur le Web.