Standardisation des fruits, légumes et emballages (1933)

Ce qui intéressait les Français en 1933 c’était  de standardiser l’emballage des légumes.
Standardisation des fruits, légumes et emballages (1933) – 40min32s

Pour s’adapter aux attentes des marchés à l’exportation les agriculteurs doivent s’engager dans une standardisation des emballages alors que les ventes de fruits et de légumes diminuent. Ce documentaire muet nous livre quelques réponses qui montrent l’importance de cette opération Des cartons explicatifs, des schémas qui montrent la baisse des ventes et des séquences filmées viennent à l’appui de cette démonstration.

La France possède des régions de productions fruitières et maraîchères où l’on produit des poires, des noix, des cerises, des fraises, des asperges, des petits pois.Mais les producteurs sont souvent négligents en ce qui concerne les fruits qui ne sont pas encore mûrs, qui ne sont pas triés et mal emballés. Les différents types d’emballages, en billot, en siève, ceux de luxe en cadre à quatre fleins, en caissettes sont détaillés avec des schémas.Le triage et l’emballage jouent un rôle essentiel dans la commercialisation des produits.

Le triage est en particulier utilisé pour les pommes avec des machines qui calibrent les fruits. La standardisation s’applique aussi aux légumes comme les petits pois aux étapes du triage, de la mise en sacs, L’exemple du triage et de l’emballage des asperges qui sont assemblées en bottes montre l’aspect séduisant du produit pour le consommateur. Un autre exemple, celui des noix de la vallée du Grésivaudan vient confirmer cet effort nécessaire à accomplir pour attirer les consommateurs. Les étapes comme le lavage, le calibrage automatique, la standardisation des emballages sont encore essentiels avant la commercialisation. Un Congrès a été organisé par le comité national permanent de l’exportation des fruits et primeurs. Les membres du Ministère de l’Agriculture se sont rendus au Congrès qui avait lieu à l’Hôtel de la Société des Agriculteurs de France. M. J.H. RICHARD, ancien ministre, M. le marquis de VOGUE, Président de la Société des Agriculteurs de France ainsi que d’autres personnalités étaient conviées à ce congrès dont le but était de connaître les standards étrangers et de déterminer les standards français à employer. Ce Congrès a permis de mettre en place des préconisations en ce qui concerne les emballages standards dont on voit les détails pour les plateaux, les cagettes, les clayettes, les caissettes et les billots