La chasse est une calamité, elle doit disparaître !

Publié le 11 septembre 2010 par Taomugaia

Alors que la presse quotidienne régionale nous bassine avec ses reportages complaisants sur le sujet de l'ouverture de la chasse demain dimanche, il est sain, recommandé et exigé de prendre connaissance du remarquable rapport réalisé par nos amis du RAC (Rassemblement Anti Chasse) sur cette calamité.
Toutes les conséquences de la chasse sur la faune sont relevées et commentées avec précision.
Le constat, tu t'en doutes, est accablant. Il ne fait que conforter la revendication de l'abolition de cette tradition d'ivrognes frustrés pour confier à un corps de fonctionnaires compétents et responsables la gestion de la nature et le rétablissement des déséquilibres majeurs causés par la racaille des talus.

Voici le communiqué du RAC. Et le lien pour lire ce rapport, c'est là : http://www.antichasse.com/rapport_chasse_biodiversite.pdf

Communiqué de presse

« La chasse endeuille mes automnes », écrivait Marguerite Yourcenar. En ce mois de septembre, période d’ouverture générale de la chasse, cette affirmation reste encore d’actualité. La nouvelle saison de chasse va commencer et ce sont environ 40 millions d’animaux qui vont périr sous les balles et les plombs.

En notre temps et en notre France, où la chasse n’est plus une activité de subsistance mais un loisir, il convient de s’interroger sur la légitimité de cette pratique.
Selon nous, la chasse est condamnable pour des raisons éthiques (il est inadmissible de tuer un animal pour se distraire), écologiques (la chasse constitue une nuisance écologique importante) et sécuritaires (la nature est accaparée et insécurisée par une minorité).

L’année 2010 ayant été nommée « Année internationale de la biodiversité », c’est donc le juste moment pour étudier l’impact de la chasse sur la faune. Nous avons à cet effet réalisé un rapport, présent en pièce jointe ou téléchargeable à partir du lien ci-dessous, démontrant l’important préjudice écologique de cette activité et l’incompatibilité entre le maintien de la chasse et la préservation de la biodiversité.

En relâchant dans la nature annuellement près de 20 millions d’animaux élevés (perdrix, faisans, lièvres, canards…) afin d’avoir suffisamment de « cibles » vivantes, en détruisant systématiquement les prédateurs (renards, martres, etc.) considérés comme concurrents, en nourrissant et agrainant les animaux sauvages, les chasseurs ne peuvent prétendre « réguler » la faune.
De plus, comme le démontrent les zones sans chasse, la faune s’équilibre naturellement depuis des milliers d’années ; les animaux sauvages adaptant leurs populations et se reproduisant principalement en fonction des territoires disponibles et des ressources (nourriture) à disposition. Par ailleurs, des solutions alternatives et pacifiques existent en cas de problème.
Le second argument avancé par les chasseurs pour se justifier est la « tradition ». Les traditions cruelles et irrespectueuses du vivant et de la nature ont-elles leur place dans notre société ? Il s’agit d’un prétexte permettant d’éviter toute remise en cause : «d’autres l’ont fait avant moi, alors je le fais aussi». C’est par l’abolition de telles pratiques que notre société évolue, se rapprochant des valeurs partagées par une majorité de Français-es.

Pour nous, la chasse peut et doit disparaitre. La faune et les espaces naturels doivent être confiés à des fonctionnaires responsables et compétents, au sein d’une instance Régionale et Départementale chargée d’établir les conditions d’une cohabitation pacifique et harmonieuse entre la faune sauvage, la nature et l'Homme.