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Le loriot, si utile au jardin, devient rare.

Par Opapilles

Je lui dis :
- Rends moi cette cerise, tout de suite.
- Bien , répond le loriot.
Il rend la cerise et, avec la cerise, les trois cent mille larves d'insectes nuisibles qu'il avale en une année.
Jules RENARD (Histoires naturelles).

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Selon le journal Rustica, Journal universel de la campagne, du 17 janvier 1937, le loriot, si remarquable par la beauté de son plumage "d'ébène et d'or" est le plus redoutable ennemi de la dangereuse mouche à charbon. Ce magnifique oiseau, dont le chant est "un des charmes du printemps", dans son vol sur les vignobles et les arbres fruitiers, détruit une quantité d'insectes ailés et mange même les grosses chenilles velues. Ses méfaits (le loriot picore quelques grains de raisin et quelques fruits) sont très inférieurs aux réels services qu'il nous rend. Par malheur, il est pourchassé par les dénicheurs que la beauté de son plumage attire et il est en voie de disparition.

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