Femme totale
A la limite du désir
A la frontière de la douleur et de la joie
La lumière caresse tes seins fermes
Tu goûtes à la saveur des choses
Et suis du regard
La migration des oiseaux
Tu aimes regarder pousser
Les fleurs du jardin
Dans le bourdonnement des abeilles
Et voleter les papillons que tu aimerais cueillir
Comme des fleurs vivantes
Pour en faire un bouquet
De couleurs animées
Tu as des canines à lacérer l’espace
Des molaires à écraser le temps
D’un esprit primesautier
Tu danses sur l’herbe
Humide des soirs
En épanouissant ta robe
Et rentres au foyer
Pour te contempler
Dans tous les miroirs
Avant que ne s’ouvrent à ta curiosité
Les armoires à glace remplies de trésors.
(Jean-Baptiste Besnard)