Carlos Gimenez dessinateur espagnol a passé sa jeunesse à Paracuellos. L’un des centres d'accueil de l'institution phalangiste Auxilio social (aide
sociale). Plusieurs histoires courtes inspirées de sa vie ou d’autres pensionnaires de ces auxilio social, montrent le sadisme la cruauté, les violences de l’église et des
phalangistes.
Comment 40 ans après la mort de Franco, peut on encore relativiser la barbarie de cette dictature ? Il ne s’agissait pas des républicains, mais simplement
d'enfants.
Il faut bien comprendre une fois pour toute que « el frente popular » fut une tentative de démocratisation de l’Espagne, mais les forces réactionnaires
(armée, église, bourgeoisie, noblesse terrienne) ne l’ont jamais entendu de cette oreille. L’oppression de plusieurs siècles avait fait de l’Espagne un pays de violence.
Ainsi,face au développement du monde ouvrier, la bourgeoisie industrielle catalane s’était organisée en une sorte de « syndicat unique » : la Fédération
patronale, contrôlait les pouvoirs locaux et encourageât la répression ouvrière la plus féroce.
A Barcelone, dans la première moitié du XXe siècle, Les militants ouvriers les plus connus étaient débusqués à chaque coin de rues par des tueurs à gage payés par
le patronat.
A Saragosse, le cardinal Soldevilla y Romero protège des pistoléros chargés de mater la classe ouvière, il est assasiné en 1923 par un commando dirigé par Durruti.
A cette violence, les victimes répondirent donc par la violence. Le point culminant fut la barbarie franquiste à laquelle répondit la violence des
républicains.
Alors la violence des vaincus est bien relative, si on examine les longues années d’oppression qui précèdent et suivent la guerre d’Espagne. Paracuellos
témoigne pudiquement de cette violence franquiste, dans une société de la post guerre.
Il est grand temps que les victimes ne soient plus considérése comme des bourreaux. Il est grand temps, que le franquisme soit considéré comme un
mouvement fasciste