Le chef de l'état n'est «absolument pas un président des riches»...

Publié le 10 septembre 2010 par Philippejandrok

D'après M. Claude Guéant, le chef de l'Etat n'est «absolument pas un président des riches», mais est-ce un président de pauvres ? La question reste ouverte.


À l’heure où les français tremblent inutilement pour des retraites qu’ils ne toucheront pas, puisque le marché du travail est saturé et pas renouvelé, car il faut bien créer de l’emploi pour assumer la population inactive - le président des USA débloque de son côté 50 milliards de dollars pour relancer l’emploi, et que fait notre président, notre premier ministre ??? – Non, on préfère s’interroger du côté de l’UMP sur la popularité d’un président qui est résolument en perte de vitesse, et malgré son capital sympathie, ce n’est certainement pas un président populaire, ni même proche du peuple comme l’était son prédécesseur.


D’ailleurs, toutes les affaires politiques et financières du moment n’arrangent pas les affaires du chef de l’état.


Déjà, l’affaire de Maistre plombe le ministre du travail, l’affaire des contrats fictifs de la ville de Paris pris en charge par l’UMP, montre à quel point nos politiques sont protégés, M. Chirac est reconnu coupable mais c’est l’UMP qui paye la note, normal, les emplois fictifs ont profité à une partie des personnes au pouvoir, l’UMP ne peut donc décemment pas se tirer une balle dans le pied, il faut se serrer les coudes.


À présent le juge A. Van Ruymbeke veut entendre Monsieur de Maistre dans le cadre de l’escroquerie Madoff, qu’il aurait rencontré à deux reprises. Bon, cela ne prouve rien et il est très possible que M. de Maistre soit également tombé dans le piège de Madoff, puisque Madame Bettencourt aurait perdu 30 millions d’euros dans cette sale histoire d’escroquerie de malheureux milliardaires. De toute évidence, il y a des noms que l’on ne souhaiterait côtoyer, ni de près, ni de loin.


Alors, est-ce si important d’apprendre que le chef de l'Etat n'est «absolument pas un président des riches» ?


Est-il nécessaire, n’est-ce pas incongru de lancer une telle déclaration dans le climat actuel ?


Que cherche Claude Guéant, quel message souhaite-t-il faire passer aux Français ? Que le président est un type bien.
Mais on n’en doute pas une seconde, je suis certain que notre président est un homme sympathique, mais sa politique ne convient pas à la majorité des Français et ce n’est pas ce genre de déclaration qui va changer l’opinion générale.


J’ai rarement ressenti de la part de la population autant de sentiments négatifs, voire de haine, envers un président, celui-là en particulier, sa politique, certaines de ses actions, ses comportements critiqués, soulignés, affichés dans la presse, font de lui un homme populaire, mais dans le mauvais sens.


Regardons un instant le cas de M. Chirac, celui-ci est jugé coupable d’avoir fraudé, d’avoir créé des emplois fictifs, donné des salaires, abusé socialement de sommes qui ne lui appartenaient pas, car c’est bien de l’abus de biens sociaux qu’il s’agit dans cette affaire, un système quasi mafieux à la mairie de Paris orchestré par le RPR et son chef de file ; pour ce type de crimes, on va généralement en prison ; dans son cas, il écope d’une amende prise en charge pour 80 % par un mouvement politique (UMP), on n’a jamais vu cela, pire, on ne voit pas notre ancien président comme un voyou, un menteur, un tricheur, non, il garde toujours un formidable capital sympathie auprès du peuple, malgré sa culpabilité avérée.


Le jugement est rendu en pleine période de la réforme des retraites qui occupe pleinement la majorité de la population, alors les affaires de contrats fictifs de la ville de Paris, qui s’en souvient et la culpabilité de M. Chirac, tout le monde s’en fout, mais est-ce juste ?


Je vous laisse le soin de répondre à cette question.


Bon, la bonne nouvelle c’est que le fondamentaliste chrétien américain, le pasteur Jones a finalement été convaincu de ne pas bruler le Coran en place publique, évitant pour le moment une véritable guerre de religion dans le monde, c’est dans ces moments là que je me dis que nous vivons une époque formidable.