Pour les industriels le prérequis c’est la RENTABILITÉ !

Rester en vie ! 

En santé comme en d'autres domaines:
Nos représentants élus DEVRAIENT NOUS PROTÉGER contre l'appétit des industriels... mais ils préfèrent se remplir les poches !

sept

10

2010

Par suzanne

On me reproche parfois de tirer à boulet rouge sur l’industrie pharmaceutique, arguant que j’en profite largement et que je «devrais lui dire merci». Soit, merci à toi BigPharma pour tes recherches et pour leurs produits vendus à prix d’or sur un marché toujours grandissant.

«««Holà !» me direz-vous, «il faut bien qu’elle vive l’industrie non ? ce n’est pas mal de faire des affaires non ?»

Hummm… c’est une question de jugement de valeur et de choix.

Une réflexion honnête ne se base pas uniquement sur des considérations économiques.

Vous êtes-vous déjà arrêté à vous poser quelques questions de base en rapport avec la santé, la maladie et les remèdes à ces maladies ?

««« C’est la science qui s’occupe de ça… à quoi ça sert de se casser la tête individuellement ?

À se positionner en tant qu’individu vivant en société, (non seulement comme consommateur…) mais aussi en tant qu’humain RESPONSABLE de ses choix, de ses actions (et/ou) de son inaction. Ce n’est pas tant la science que l’industrie pharmaceutique qui dicte les règles du jeu. La science c’est le manteau blanc de l’industrie, sous le couvert duquel, elle prétend sauver l’humanité.

Croire ou réfléchir

Si on ne prend pas la peine d’y réfléchir c’est qu’on «croit» sans utiliser son jugement. On croit aux remèdes sur les tablettes des pharmacies, au croit aux médecins et aux pharmaciens, on croit à la maladie et aux vaccins, aux alertes pandémiques et aux autorités sanitaires, mais, par-dessus tout, on croit à l’industrie pharmaceutique (trop souvent confondue avec la science). On croit qu’elle peut nous garder en vie et en santé, bref, c’est notre nouveau sauveur.

Mais nous sauve-t-elle vraiment cette industrie ?

On PREND POUR ACQUIS que seule l’industrie pharmaceutique est capable de trouver des solutions à nos problèmes de santé; que seule cette industrie est en mesure de produire des médicaments sécuritaires et efficaces. On préfère IGNORER les règles du jeu de la mise en marché et de la pharmacovigilance. 

Comme je le disais au début de ce billet, c’est une question de choix. Des choix guidés par une rentabilité estimée.

En d’autres mots: s’il existe un moyen efficace (mais non rentable) pour guérir votre maladie, vous ne le trouverez pas, à moins de le produire/concocter vous-même et dès lors, on vous suspectera de jouer à l’apprenti-sorcier et/ou de vouloir abuser vos semblables. (Et tout ça pendant que l’industrie, elle, peut tester et évaluer «elle-même» ses produits et envoyer son «pitch de vente» à Santé-Canada pour qu’il soit approuvé. Faut le faire non ?)

Lorsque la recherche pharmaceutique n’est orientée que vers la rentabilité… ça limite drôlement l’offre au comptoir. 

Combien de petits miracles nous sont passés sous le nez depuis qu’une poignée d’industriels contrôle/contourne les lois à son profit ?

On nous martèle que sur les tablettes des pharmacies, se trouvent les MEILLEURS REMÈDES et pour le commun des mortels, «les meilleurs remèdes» ça signifie: «ceux qui sont les plus efficaces et sécuritaires».

N’en croyez rien ! Pour l’industrie le meilleur remède c’est celui qui fait grossir le portefeuille d’actions. LE PRÉREQUIS c’est LA RENTABILITÉ. Point, à la ligne, ne perdez pas votre temps à chercher ailleurs, la recherche médicale est presque complètement subventionnée par l’industrie et on ne subventionne que la rentabilité ! On sait compter voyons ! Veulent-ils nous faire croire que RIEN ne saurait être efficace à bas prix ? Voyons ! un peu de logique !!!

Et quand il est question de rentabilité…

Les médicaments les plus rentables sont ceux destinés à tout le monde, bien portants et malades, ainsi qu’à ceux qui induisent une dépendance. Vous ne trouvez pas qu’il y a matière à réflexion ? et s’il n’y avait que ça…

Scratch my back…

LES GOUVERNEMENTS déroulent le tapis rouge (i.e. légifèrent) et investissent la moitié des finances publiques dans cette «recherche de rentabilité» à tout prix. Il faut bien faire tourner l’économie non ? En échange de quoi, l’industrie maintiendra au pouvoir ses petits soldats… soldats qui passent allègrement du payroll d’un labo à celui d’un gouvernement et vice-versa… (après services rendus… of course!)

Nous sommes «dus» pour une réflexion en profondeur. Qu’est-ce qui est le plus important ? la bourse ou la vie ? 

Combien de cochonneries et de débris toxiques se retrouvent déjà dans nos corps, dans nos cours d’eau… ? Où nous mènera cette recherche de rentabilité à tout prix ?

Légère digression…

Dans un autre dossier, cette question est brûlante d’actualité en regard du tollé que soulève l’extraction de gaz de schiste sur notre territoire.

«Le Québec n’a pas les moyens de se priver de ces revenus» disent les défenseurs du projet. (Encore l’argent !)

Tous les moyens sont bons pour «extraire» de notre réflexion les éléments qui nous conduiraient à nous soulever contre ces escroqueries que nous subventionnons à même nos taxes et notre santé.

Le bien commun doit être protégé, c’est notre devoir de citoyen et d’humain; il en va de notre survie et de celle des générations qui nous suivent.

Si vous souhaitez poser un geste concret, prenez part à la marée colorée qui s’organise:

Dimanche 12 septembre 2010, 14:00 heures
Place Riopelle
Devant le Palais des Congrès de Montréal
(où se tiendra le Congrès Mondial de L’Énergie)

Voir: Les pétrolières et Gazières débarquent au Québec – sur le site de GreenPeace.

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Références pour ce billet

1. Bande annonce du documentaire GASLAND sur YouTube
   http://www.youtube.com/watch?v=dZe1AeH0Qz8
2. Les pétrolières et Gazières débarquent au Québec - Rassemblement 12 sept à Montréal
   http://www.greenpeace.org/canada/fr/actualites/Les-petrolieres-et-gazieres-debarquent-au-Quebec-/