Offensive et pédagogue, elle a insisté avec raison sur « la liberté de partir à 60 ans », et a assuré que si la gauche revenait au pouvoir, elle abolirait les dispositions que le gouvernement s’apprête à faire avaliser par sa majorité au Parlement.
Après avoir rappelé que les réformes des retraites précédemment votées par la droite avaient conduit à une réduction de 20% du montant des retraites effectivement versées, elle a réaffirmé l’importance du « partage des richesses » et indiqué qu’il convenait de cesser d’épargner « ceux qui se gavent » et de faire payer les ouvriers, les employés et les malades. Tout au contraire, il faut faire cotiser tous ces revenus qui en sont exemptés par la droite : stock-options, retraites chapeau, intéressement, etc.
Lorsque Arlette Chabot a cru bon de lancer « Taxer les riches, c’est le miracle ? », la réponse fut très claire… « et taxer les pauvres, c’est le miracle ? »