ui est un peu pompeuse, certes, mais finalement assez vraie. Elle est tirée d’une « Histoire des théories de la communication » de Armand et Michèle Mattelart (ed La découverte Repères). La situation sédimentée des sciences de la communication fait qu’on peut penser ne pas pouvoir utiliser à bon escient les savoirs produits par cette science, de ne pas pouvoir les appliquer. Pourtant, je reste persuadé qu’en comprenant ces histoires des sciences de la communication, on devrait arriver à quelque chose.
J’oubliais, la citation …
« Doctrines aux effets de mode et prêts à penser aux néologismes météores font figure de schémas explicatifs définitifs, de leçons magistrales, gommant au passage les trouvailles d’une lente accumulation, contradictoire et pluridisciplinaire, des savoirs en la matière, et renforçant la frivolité de l’objet. Peut-être plus dans ce champ de connaissances que dans d’autres, l’illusion est forte de penser que l’on peut faire table rase de cette sédimentation et que, dans cette discipline, à la différence des autres, tout reste à penser. »