Le mot "perquisition" tapé sur Google renvoyait vendredi sur le site de l'UMP, grâce à un achat de mot-clé par le parti majoritaire souhaitant rectifier l'usage, selon lui abusif du terme, après une opération de police visant son siège parisien dans l'affaire Bettencourt.
"A partir du moment où, en terme de communication, vous ne voulez pas laisser un mot utilisé à tort, vous déployez tous les moyens", y compris l'achat d'un mot-clé au principal moteur de recherche sur internet, a-t-on expliqué à l'UMP.
Résultat : à la requête "perquisition" sur Google répondait l'affichage en tête de page d'un lien proclamant "l'UMP pas perquisitionnée", avec un renvoi sur le site du parti et l'explication suivante: "L'UMP a juste répondu à une demande du procureur de la République".