Victoire incontestable dans la rue contre la «retraite-Sarko» : quasi 3 millions de manifestants ! Mais quid après ?

Publié le 10 septembre 2010 par Kamizole

La police aura beau comme d’hab se ridiculiser en annonçant deux fois moins de manifestants ! Sans doute ont-ils ordre de rassurer le “Petit Nicolas” qui a peur dans le noir et de son ombre… Ils n’abuseront personne et moins encore tous ceux qui étaient mardi dans la rue. A Paris comme en province.

  • Sa réforme des retraites, il doit bien savoir où il peut se la carrer : «aucu, aucu, aucune hésitation» ! Et s’il n’a pas encore compris, il faudra bien l’enfoncer encore plus grave !
  • Mes yeux et ceux de nombreuses personnes avec qui j’ai parlé nous le disaient amplement : la manif du 7 septembre 2010 a dépassé de loin la mobilisation – déjà importante – du 24 juin 2010… Evidemment, c’est subjectif, mais c’était déjà sensible sur le quai du métro à la Gare du Nord. Deux ou trois fois plus de monde à heure égale ! Même impression en arrivant place de la République et en remontant le Boulevard du Temple.

    Idem du côté du Parti Socialiste. A vue de nez (sinon d’œil !) une foule compacte que j’estime 4 à 5 fois supérieure dans les rangs du PS à la participation du 24 juin qui n’était déjà pas négligeable. Impossible de retrouver des camarades. Une aiguille dans une meule de foin.

  • Ceci dit, les députés socialistes eussent été mieux inspirés en venant avec nous - dans la rue – dire à l’UMP ce que nous pensons de leur retraite plutôt que faire leur petit cirque – responsable ! - à l’Assemblée nationale…
  • Cela augure mal de la “gauche de gouvernement” craignant comme la peste le mouvement social ! Je suis certes socialiste mais pas trop con (du moins je l’espère… Ceci dit on est toujours con pour certain(e)s qui ne pensent pas comme vous !) et il y a belle heurette que j’ai compris que les socialistes au pouvoir prennent les plus belles vestes électorales quand ils ont trop déçu leur électorat en foulant aux pieds les principes de justice sociale. Quand bien même serais-je également assez réaliste pour savoir que la politique demeure «l’art du possible» et que raser gratis relève de l’impossible. Il faut un juste équilibre et surtout ne pas enfoncer les plus démunis.

    Si Sarko avait compris ne serait-ce que cela il n’en serait pas à tenter de faire feu de tout bois avec le si peu de succès qu’on lui connaît ! Il aurait quand même senti le vent du boulet mais sa déclaration en Conseil des ministres prouve qu’il ne changera rien sur le fond. Nouvelle illustration de sa “mentalité magique” dont on sait qu’elle est le fait des enfants, des marginaux ou déclassés et des insanes d’esprit : «j’ai parlé ya pu de problème !»… Cela fait plus de trois ans qu’il nous la joue mais personne n’y croit plus sauf… lui !

    D’autant que dans le même temps Fillon entend rester «ferme» sur l’essentiel. A savoir l’âge du départ en retraite. Autrement dit, ils pensent nous amuser (abuser ?) avec quelques petits aménagements déjà promis sur les carrières longues et les métiers pénibles qu’ils ne tiendront pas plus que le même Fillon en 2003 : ce serait renvoyé à des accords collectifs et donc laissé au bon vouloir du Medef ! – demain on nous plume mais pas gratis…

    Ils devraient plutôt écouter “la rue” et notamment ce slogan du camion de Sud : «La retraite, elle est à nous. On a trimé pour la gagner, on se battra pour la garder» ! Mais que voudriez-vous que ces gens-là – Sarko, Fillon, Woerth & consorts – qui n’ont jamais réellement travaillé de leur vie mais jouiront de retraites pharaoniques ! de surcroît payées par les con…tribuables – entravent quoique ce soit à cette juste revendication ?

    J’ai vraiment été stupéfaite par l’ampleur du cortège de la CGC. Interminable ! Des cadres dans la rue aux côtés des ouvriers et des employés, de mémoire je n’en ai aucun souvenir. Du moins pas à un tel point. Sarko, ton électorat fout le camp !

    J’entendais mercredi matin Woerth nous rabâcher que vivant plus longtemps – ce qui est loin d’être prouvé du point de vue démographique ! – il nous fallait travailler plus longtemps. Pour ma part et en ce qui concerne ce triste sire, je ne verserais aucune larme s’il faisait mentir personnellement cette statistique. Champagne ! Quand je vous dis que la mémé Kamizole peut être une parfaite salope…

    La manif de mardi fut une réussite incontestable. Quasi 3 millions de manifestants dans la rue, ce n’est pas tous les jours. Maintenant, il s’agit de transformer l’essai d’autant que Sarko qui craint de perdre le match se contente de botter en touche. Comme d’hab. On nous annonçait une nouvelle journée de mobilisation pour le samedi 18 septembre. Las ! Ce projet eût permis à de nombreuses personnes qui ne peuvent faire grève (mais n’en pensent pas moins) de manifester leur mécontentement. Ce sera donc une énième journée de manifs le 23 septembre. Au risque qu’il y ait moins de monde !

    J’ai le souvenir d’une manif nationale à Paris en 2003 un samedi ou un dimanche (?) – contre le projet de réforme des retraites d’un certain… François Fillon ! quand nous étions (mal)proprement roulés dans la «Raffarine» ! – qui avait rassemblé tellement de monde qu’il fallut la scinder en trois cortèges. Mardi, il y avait tant d’affluence que les manifestants durent emprunter deux itinéraires : quand je suis remontée vers 16 h, il y avait encore les cortèges fournis de FO et de la CGT à République.

    Mais quand bien même serions-nous 4 ou 5 millions à protester contre la retraite-Sarko, aurions-nous pour autant gain de cause ? Je crains bien que non. Ce mec-là est totalement autiste. De même qu’est absolument sourd Eric Woerth : j’ai déniché une photo plus que parlante ! Les slogans de la rue ne parviennent sûrement pas sous les lambris dorés des palais de la République et les vagues échos qu’ils en perçoivent ne leur font ni chaud ni froid.

    Ce n’est évidemment pas la sauvegarde du régime par répartition qui leur importe… Il se cassera la gueule même bien avant 2018 car leur réformette – dure pour nous mais douce pour le patronat – n’a nullement pour vocation de le pérenniser mais uniquement de rassurer les marchés financiers et les agences de notation. Qui savent aussi bien que nous que les caisses sont vides : le gouvernement emprunte pour payer les salaires des enseignants, idem la Sécurité sociale pour rembourser les soins ! Demain, on nous annoncera qu’il faudra travailler jusqu’à 70 ans pour toucher une retraite pleine et entière… 67 ans dans le projet de Woerth ! Deux ans de plus qu’avant 1983… Admirable progrès social.

    Les mots «grève générale» flottent déjà dans l’air du temps… Souvenez-vous de décembre 1995. Sans les grèves – notamment des cheminots – qui paralysèrent le pays pendant quasi 3 semaines il est douteux que le gouvernement d’Alain Juppé eût plié sur les retraites des régimes spéciaux si l’on s’était contenté de plusieurs grosses manifs. Les syndicats y étaient hostiles – la CGT mais plus encore la CFDT de Nicole Notat ! – mais ce fut la base (syndiqués et non syndiqués) qui en décida. Je vous fiche mon billet qu’en 2003 s’il y avait eu un même mouvement social, Raffarin et Fillon auraient plié de même.

  • On nous dira encore que ce serait criminel au moment où l’économie va si mal… Mais à qui la faute? Hein ! Je vous le donne en mille.
  • Ce n’est sûrement pas nous qui avons pillé les caisses de l’Etat pour le seul profit des multimillionnaires du COUAC/40. Ce n’est pas nous qui avons spéculé au point de provoquer un tsunami financier qui a ravagé la planète en se transformant en triple crise, financière, économique et sociale. Ce n’est pas nous qui avons dilapidé des centaines de millions d’euros généreusement distribués aux constructeurs automobile (qui n’en délocalisent pas moins) et aux banques – celles-là mêmes par qui le scandale était arrivé ! – qui ont recommencé à gaver leurs traders à grands coups de «bonus» mirobolants et repris la spéculation comme avant.

    Ce n’est pas nous qui empêchons non seulement les pauvres mais aussi nombre de personnes des classes moyennes de se loger convenablement - quand on ne les trouve pas tout simplement à la rue - parce que les loyers ou les tarifs de l’immobilier sont hors de prix… Ils ont retrouvé leur niveau d’avant septembre 2009… Ce n’est pas nous qui ne respectons pas les quotas – Hein ! Neuilly ? – en matière de logement social ou poussons des cris d’orfraie dès qu’il est question d’en construire quelque part… Ah ! les salauds de pauvres… Faut pas se mélanger.

    Ce n’est pas nous qui avons décidé d’être licenciés pour le seul plaisir de ne rien foutre. Aujourd’hui, quasi 4 millions de chômeurs toutes catégories confondues : bandes de feignasses ! Des centaines voire des milliers de personnes déposant leur CV pour des postes de merde dans un forum pour l’emploi me disait mon amie A. au téléphone. C’est ça la réalité dans la France selon Sarko.

    Ce n’est pas nous qui avons délocalisé à tour de bras et méthodiquement sabordé l’industrie pour le seul profit des actionnaires voraces. L’économie réelle détruite par la spéculation et les effets de la crise. Tant pis pour la balance des paiements. C’est encore de l’argent qui profite aux financiers car il faut bien que l’Etat emprunte pour combler ces déficits.

    Ce n’est pas nous qui avons mis en liquidation judiciaire une foule innombrable de petites entreprises : cessation de paiements et insuffisance d’actif… Il suffit de se plonger dans les annonces légales. Point de départ : septembre 2009. Les plus touchées, l’artisanat lié au second œuvre du bâtiment, les petits constructeurs indépendants et la restauration.

    Contrairement aux grands patrons qui se réjouissent de «dégraisser» (sic !) leurs effectifs, ces petits patrons – qui mettent leur bille dans une affaire contrairement aux PDG salariés des grosses boîtes qui touchent même de plus que substantielles indemnités de départ quand ils ont coulé l’entreprise ! – ne licencient sûrement pas de gaieté de cœur. Je le dirais une fois de plus : les petits patrons qui travaillent souvent autant sinon plus que leurs salariés méritent autrement notre respect que tous ces enfoirés du COUAC/40 qui licencient sans aucun état d’âme - encore faudrait-il d’ailleurs qu’ils en aient une. Sinon elle doit être bien noire !

    Ce n’est pas nous qui avons décidé qu’il n’y aurait plus d’emplois industriels mais pratiquement plus que des jobs de merde sous qualifiés et donc mal payés. Ce n’est pas nous qui avons décidé qu’un emploi qualifié dans la métallurgie, plus 10 ans d’expérience ! devait être rémunéré… au SMIC. Ce n’est pas nous qui avons décidé que les salaires ne devaient plus augmenter.

    Ce n’est pas moi qui le dit mais Jean-Philippe Cotis dans son rapport sur le partage de la croissance (mai 2009) qui constate que «le salarié médian est à la fois distancé par les hauts salaires et rattrapé par les bas salaires (…) les classes moyennes sont les grandes perdantes» à lire dans l’article de Thibaud Vadjoux sur E24, excellent supplément économique de 20 minutes Idées reçues (ou pas) : il n’y a plus de pouvoir d’achat (26 mars 2010).

    Même son de cloche dans Les Echos – de dangereux gauchistes ! - Partage de la valeur ajoutée: rapport remis, la balle aux partenaires sociaux : «Comment se fait-il que le pouvoir d’achat des salariés a augmenté si modestement au cours des 25 dernières années ?» s’interrogeait Jean-Philippe Cotis… La raison en est bien simple : il ne fallait plus que les salaires soient revalorisés en fonction de l’inflation. Et encore, ne prenait-il pas en compte les effets désastreux du passage à l’euro ! Jamais enregistrés par l’INSEE mais que nous avons bien constaté dans nos caddies : plus de 40 % d’augmentation en quelques mois !

    Je conchie allègrement tous ces économistes distingués qui osent parler de «classes moyennes» pour des revenus au niveau du SMIC ! Le salaire minimum… Ils ont perdu tout sens commun. En 2004 (source Insee) le salaire médian était de 2090 euros, nettement plus représentatif du niveau de vie des classes moyennes inférieures. Après cela, étonnez-vous que les cadres de la CGC se mobilisent en masse !

    Je ne vous parle même pas des retraites, nonobstant le texte même de la Loi Fillon – sale petit personnage dont je me demande bien par quel aveuglement les journalistes pouvaient le situer parmi les «gaullistes de gauche» ! injure envers ceux qui le furent authentiquement… - qui prévoyait que nos retraites seraient revalorisées en fonction de l’inflation. Moyennant quoi, quand elle atteignit 2,3 % en janvier 2009, elles ne furent augmentées que de 1,1 %… Et cela ne faisait que commencer. Tout n’a fait que s’aggraver depuis…

    Même constat pour Jean-Marcel Bouguereau sur son blog du Nouvel Obs Inégalités de salaires : la polémique est lancée qui non seulement constatait le 13 mai 2009 une «progression des salaires nets “extrêmement faible depuis vingt ans et la montée de l’emploi précaire et, bien sûr, de l’explosion des très hauts salaires» : «En 2004, les 5 % les plus riches touchent 5,4 fois plus que les 10 % les plus pauvres, comme en 1996 (…) alors que le revenu des premiers s’est accru de 5 831 euros, celui des seconds s’est élevé de 1 150 euros» (en dix ans !).

    Il taclait au passage le «bouclier fiscal» défendu par Sarko «tant qu’il sera président» ! Soulignant que l’inepte Philippe Marini – sénateur de l’Oise et donc fort ami d’Eric Woerth ! – osait annoncer que les «exilés fiscaux» feraient perdre des milliards au budget de l’Etat. Las ! contre ces mensonges – marque de fabrique du sarkozysme – Jean-Marcel Bouguereau soulignait fort opportunément que «selon le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires sur le patrimoine des Français, publié en mars 2009, les 843 départs de France de contribuables redevables de l’ISF en 2006 ont généré un manque à gagner de seulement 17,6 millions d’euros»

    Il faut bien engraisser les porcs ! Multimilliardaires du COUAC/40. N’est-ce pas, Madame Bettencourt ? 100 millions d’euros lui auront été reversés en 4 ans ! Moyennant quoi son imposition sur le revenu se situerait dans la tranche des 20 %… Comme un salarié des classes moyennes.

  • Il en concluait fort intelligemment que «le bouclier fiscal immobilise des sommes qui pourraient être mieux utilisées».
  • Pour les personnes qui n’auraient pas de connaissances en économie, je rappellerais qu’en matière de consommation – qui fait partie de la croissance économique – il existe une équation relativement simple, même pour une non matheuse comme moi ! Cette notion «d’élasticité» de la demande – qui ne concerne pas uniquement les cours du caoutchouc en dépit d’une bonne blague - démontre à l’envi que les personnes qui ont les plus faibles revenus consacrent la quasi totalité pour consommer alors que plus les revenus grimpent, moins la part réservée à la consommation est importante et plus les personnes ont tendance à thésauriser. CQFD : les multimilliardaires n’investissent ni ne consomment.

    Mais l’économie réelle en pâtit : les salaires et les investis-sements productifs passent à la trappe depuis plus d’une vingtaine d’années. Les actionnaire et dirigeants engrangent leurs super bénéfices. Va savoir pourquoi. Fort réjouissant d’un certain côté : certains ont déjà plus qu’un pied dans la tombe !

    Puisque selon ce que disait ma surveillante «l’on n’a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard» mais des héritiers avides, alors là ! oui… comme je le disais déjà en juin 2010 – au sujet de l’affaire Bettencourt - ils me font tous irrésistiblement penser à ces aigrefins qui essaient de spolier la veuve et l’orpheline dans «Les Corbeaux» d’Henri Becque… 1882 : rien de nouveau sous le soleil !

    Autant de «crevures» qui ne méritent pas plus d’oraisons funèbres – de toute façon Bossuet, avec tout son talent est mort depuis trop longtemps ! – que la dernière des crapules… Je rendrais plus volontiers grâce à Dieu par un Te Deum ! J’ai déjà «allumé» Papon et Pinochet. Je me sens tout à fait cap de récidiver… D’autant que catholique mais non pratiquante je penche plutôt pour la réincarnation ! Imaginez-les revenir pauvres, femmes, noires et juives – les Fellachas ! - ou Arabes, Roms, Africains, tout ce que vous voulez sur la «Planète pauvre» d’ici ou d’ailleurs. Voilà qui me réjouirait au plus haut point.

    Quand je vous dis que je peux être la reine des salopes ! Ils peuvent bien tous crever… Ils ne m’arracheront pas une seule larme «Champagne pour tout le monde» et «caviar pour les uns» selon Jacques Higelin… Bien dans la lignée de «Poil dans la main» ! et de Princesse Erika «Faut qu’je travaille (…) me la couler douce. C’est ce que j’aime bien faire»

    Moi aussi ! Mais je n’en suis pas moins un bourreau de travail. Et parce que j’ai beau n’être plus salariée ni toucher le moindre maravédis pour mon vrai travail de dératée sur mon blog et avant, d’autres activités associatives que j’ai pu mener tout aussi bénévolement depuis 1989, je n’en pense pas moins qu’il faut réhabiliter précisément tout ce que font - à titre tout à fait bénévole – un grand nombre de retraités encore actifs.

    Ne pas croire la fiction du travail des seniors. Les entreprises n’en veulent plus. S’ils ont encore un peu de jus, c’est tout à fait bénéfique pour la société qu’ils s’investissent dans le secteur associatif. Cela ne coûte rien à la société qui en profite largement. Mais allez parler «d’utilité sociale» à tous ces sinistres imbéciles qui ne pensent qu’à engranger des profits !

    Il n’y a pas que les retraités : les «emplois jeunes» avaient suffisamment prouvé leur utilité sur le terrain. Raffarin et Sarko ont tout cassé : après 2002 j’ai suivi longtemps sur Politis et sur le supplément – payant – du Monde «initiatives» hélas disparu (vous pensez bien qu’Alain Minc et Jean-Marie Colombani n’avaient rien à foutre du mensuel «d’économie sociale et solidaire» ! dirigé par Alain Lebaube) la chronique de toutes les suppressions partielles ou totales des subventions aux associations qui oeuvraient pour adoucir quelque peu le sort des plus défavorisés.

    J’ai été de même indignée de voir que pour la mise en œuvre de sa loi sur les emplois de proximité Jean-Louis Borloo – un fou du roi malfaisant ! – avait convié toutes les entreprises commerciales (elles ont fait florès dans ce secteur !) mais pas les représentants du secteur associatif des «entreprises intermédiaires» qui jouent pourtant un rôle essentiel pour remettre le pied à l’étrier à des gens exclus du marché de l’emploi (chômeurs de longue durée, Rmistes, etc.). Cherchez l’erreur !

    Il importe aujourd’hui de faire plier Sarko sur «sa» réforme des retraites. «Tous ensemble» ! Lui casser définitivement le moral – il est friable comme c’est pas Dieu possible ! – ensuite nous y verrons plus clair. La recomposition de la gauche suivra et nous lui botterons le train en 2012.

    CREDIT PHOTO Mémé Kamizole à l’exception de la première et de la dernière (presse)