Le souffle
Un souffle passe
Près des maisons basses
Il rôde sans bruit
Quand vient la nuit
Il passe à pas feutrés
Et les gens calfeutrés
Sont très inquiets
Et restent muets
Dans un silence lourd
Afin que nul ne sorte
Il frappe sur la porte
Des coups violents et sourds
Il passe comme un mystère
Comme une voix sans paroles
Avec un air austère
Avec des rages folles.
(Jean-Baptiste Besnard)
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