« Je suis jeune, je suis algérien et ma passion dans la vie c'est changer le monde ! »
Si vous vous identifiez à cette définition, c'est que vous êtes prêt à devenir ce qu'on appelle un agent du changement, une personne capable de déceler des opportunités latentes dans l'environnement qui l'entourent et de transformer ces opportunités en entreprises lucratives que ça soit d'un point de vue financier ou social.
Je pense que changer le monde n'est pas une tache si ardue que ça, du moins changer son environnement direct est à la portée de tout le monde, il s'agit juste de bien se préparer. Je trouve que toute s'est petites entreprises qui travaillent partout en Algérie qui s'accrochent, qui créer de l'emploi et surtout qui créer de la richesse et du sens pour leur entourage, sont à leur façon des agents du changement, des héros du quotidien qui contribuent à changer le pays et à le façonner.
Qu'en est t-il de vous et moi, que pouvons nous changer dans ce pays si compliqué et surtout comment pouvons nous le faire?
Je crois profondément que nous tous, nous pouvons apporter notre pierre à l'édifice de la maison Algérie « next gen’ », que l’on soit ici ou la bas, et je crois que la solution passe inévitablement par l’entreprenariat.Je pense que créer et réussir sa propre société commerciale alimentée par sa passion et dans son domaine de compétence est une victoire immense, l’entreprise est un pourvoyeur de changement radical, liée aux valeurs de l’entrepreneur et de son entourage, celle-ci devient une source intarissable de bienfaits pour la communauté. En effet, seule l’entreprise 1. permet de créer du sens autours d’un produit, d’un service, d’une pratique…entre autant de personnes, clients, employés, communautés et autre partie prenante ;
2. permet aussi de répondre à des besoins humains palpables à une échelle éventuellement importante et permet donc a des gens de mieux vivre ;
3. enfin et surtout, elle permet de générer de l’argent (le nerf de la guerre ?) ce qui lui offre la possibilité de se développer, de créer plus de sens et de rendre la vie meilleure pour plus de personnes.
Il est a noté que les contraintes économiques permettent aux sociétés de changer et aux mœurs d’évoluer plus rapidement, soyez « gros » financièrement et vous serez un lobby des plus actifs dans votre société pour faire accepter les évolutions auxquels vous croyez et que vous jugez nécessaires.
Bien plus, nous avons assez de ces gros mastodontes publiques ou multinationaux, qui n’arrivent ni à innover ni à accepter le changement, ces organisations tentaculaires qui s’enrichissent sur le dos de l’Algérie pour un service de qualité médiocre et dans un but purement politique ou économique. Réagissons !
Mais comment peut on lancer notre entreprise en Algérie, nous qui n’y connaissons rien ?
Maintenant que nous revendiquons la passion qu'il faut (changer le monde !) et que nous avons les capacités et les dons naturels nécessaires (nous sommes jeunes !), il ne nous reste qu’à nous munir d'une instruction et d’une discipline efficace afin de devenir entrepreneur, devenir nos propres chefs ! (sommes nous former?)Car faut il le rappeler, l’entreprenariat c’est avant tout répondre efficacement à des besoins, on ne fait pas les choses juste pour les faires, un entrepreneur doit gagner de l’argent et satisfaire continuellement les partie prenante, et ceci n’est pas une mince à faire, c’est tout un art à appréhender.
Justement, je trouve que le gros déficit en Algérie en termes d’entreprenariat se situe au niveau de la formation, nous sommes inculte par rapport à cette art. En effet :
- l’Algérie a malheureusement beaucoup de besoins auxquelles il faut répondre
(mal bouffe, pauvreté, sécurité, ….)
- De plus, l’Etat veux favoriser cette tendance à lancer sa propre affaire et veux la soutenir
(grâce à des agence tel que l’ANSEJ, l'ANDI ou l’ANPT entre autres)
- Et aussi, nous disposons d’un formidable réservoir de talent, beaucoup de jeunes disposant
d’une formation universitaire et qui n’attendent qu’à faire leurs preuves.
Ainsi, la seule lacune qui semble se présenter, c’est donc une formation centrée sur l’entreprenariat et les outils pratique pour réussir son entreprise en Algérie.
Et si je vous disais que la solution à cette lacune existe?
Des jeunes algériens (encore eux) ont eu cette brillante idée d’organiser justement un mois de formation pour jeunes et futurs entrepreneurs, le projet « Entrepreneurship For Youth » (E4Y).Cette « école de l’entreprenariat », vise à former des étudiants ou des jeunes diplômés sur comment créer et développer sa propre entreprise en Algérie. Durant un mois, une vingtaine de spécialistes algérien et étranger se relayerons pour former nos jeunes, sur le management, le marketing, les nouvelles technologies pour l’entreprise, la propriété intellectuelle et le droit du travail…autant de disciplines qui sont souvent au de la du scope de notre formation universitaire initiale.
Le gros avantage d’une telle formation à part le prix symbolique ? C’est qu’elle est centrée sur la création de petite entreprise à développement rapide (startup) et intègre complètement les spécificités du marché algérien.
Bien plus, le renom des formateurs constitue à lui tout seul un gage de réussite pour un tel projet, citons notamment, M. Chetta, ancien Manager chez Microsoft Algérie, M. Said Babaci, CEO de Deltalog et M. Nicholas Semkov, Manager chez Carrefour.
Autre bon point à l’actif de ce projet : il est mené par l’ONG international installé en Algérie AIESEC, par l’association des étudiants et anciens de la Chambre Algérien de Commerce et d’Industrie (L’Amicale de la CACI) et le club ETIC (le club le plus actif d’Algérie ?). Ces différents talents, venus d’horizons diverses ont voulu s’associer afin de mettre en place un cadre de formation professionnel et de qualité et afin de réussir l’événement de l’année.
Conclusion
80% de l’économie US est basés sur les startups, est-ce qu’il ne s’agit pas d’une bonne issue pour aborder l’après pétrole ? Pourquoi pas en Algérie ?Les états unis regorgent de succes story à la Google et autre Facebook, l’Algérie aussi ! Mais à notre échelle. Je nous vous parle pas de devenir le prochain Bill Gates, ni de créer le prochain Google, je vous parle de réussite personnelle et d’apport à la communauté, je vous parle de sacrifices, de coups d’essai en se disant que la prochaine fois sera la bonne, qu’on a encore le temps de faire des erreurs.
Projet fou, trop risqué et impossible en Algérie ? Oui, oui et oui !
Mais nous qui voulons changer le monde, nos passions ne valent t’elle pas la peine d’être vécu intensément au moins une fois dans notre vie ?
Essayer au moins la première étape, participer à la première école d’entrepreneuriat en Algérie, formez-vous et voyez à quoi ça ressemble d’être entrepreneur, ça ne vous coutera rien et vous avez sans doute beaucoup à y gagner mais rien à perdre.
Comment faire pour participer ?
Ça vous intéresse ? Faites le premier pas, Inscrivez vous vite ici.
DISCLAIMERJe fais partie de AIESEC Algérie et je suis l’actuel responsable du club ETIC, j’ai donc beaucoup travailler sur ce projet et je travaille toujours dessus, toutefois, l’opinion exprimée ici reflète honnêtement mes convictions profondes.