Elle était belle, belle et sûrement mélancolique. Après tout, cela peut paraitre normal, vue sa vie tourmentée. Et une femme sculptrice, en cette fin de XIXème Siècle, quelle idée ! Le Machisme était roi en ces temps glorieux ...
Elle se sera battue, contre une mère qui la haissait et qui causera sa perte. Elle rencontrera Rodin ... leur relation sera passionnelle et douloureuse. Elle souffrira de n'être toujours considérée que comme une disciple de ce dernier.
Mélancolie toujours, elle s'enfonce dans la solitude. Puis, à la mort de son père qu'elle aimait tant, sa mère la fera interner en Asile Psychiatrique. Elle n'en sortira jamais. Son frère, l'illustre écrivain Paul Claudel, ne lui sera d'aucun secours.
Destin tragique, comme souvent pour les génies. Elle l'était,géniale, Camille Claudel. Restent des sculptures intimes ou monumentales, mais toujours sensuelles.
Elle était belle, Camille Claudel. Cette peinture n'est pas la plus fidèle à la photo d'origine, mais j'aurai fais mon possible pour rendre hommage à cette artiste maudite mais touchée par la grâce et la beauté. Beauté que j'ai essayé de reproduire ici.
Preuve est faite que ce n'est pas un hasard si la "Beauté" est un nom féminin.
La Photo Originale ici:
http://figuresdestyle.fr/wp-content/uploads/2010/03/CamilleClaudel.jpg