L'intersyndicale estime que les propositions de Nicolas Sarkozy sont "injustes et inacceptables" et appelle à une nouvelle journée de grèves le 23 septembre.
Le combat social continu. Après des chiffres records de manifestants mardi 7 septembre, les syndicats ont renouvellé leur appel à la grève pour le 23 septembre prochain. Sans surprise, les propositions faites par le Président de la République ont laissé les syndicats sur leur faim. Jugeant les nouvelles propositions "injustes et inacceptables". Les six organisations de salariés appellent également à «faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du président de la République dans les départements et les circonscriptions», selon leur communiqué commun.
Le président de la République, pour la première fois dans la cinquième République, mène la réforme, et a proposé en matière de pénibilité d'abaisser à 10% le taux d'incapacité pour bénéficier de la retraite à 60 ans contre 20% dans la première réforme. De son côté, le gouvernement campe sur la retraite à 62 ans et le passage de 65 à 67 ans pour une retraite sans décote. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy parle toujours de négociations. Drôle de négociations sans dialogues et sans discussions directes. Autant dire que la grève du 23 septembre semble nécessaire pour les syndicats espérant que la réforme soit entérinée, ne croyant plus à l'ouverture du dialogue.