Vous pouvez voir la vie avec réalisme, optimisme ou pessimisme !
La plupart d’entre nous, montrent les recherches, avons une tendance optimiste ou pessimiste. Les recherches montrent aussi que l’optimisme est lié à de meilleures performances, à moins de stress, à une meilleure santé et à une plus grande longévité.
La vision optimiste pourrait s’apprendre dans une certaine mesure. L’optimisme et le pessimisme reposent sur des styles de pensée différents pour expliquer les événements de la vie, comme les succès et les échecs.
La pensée optimiste
Les optimistes expliquent les événements positifs comme s’étant produits à cause d’eux (cause interne). Ils voient ces événements comme des indications qu’ils sont capables de faire en sorte que d’autres choses positives arrivent dans le futur et dans d’autres domaines de leur vie.
Inversement, ils voient les événements négatifs comme n’étant pas de leur faute (cause externe). Ils les voient comme étant isolés et n’ayant rien à voir avec d’autres domaines de leur vie.
Par exemple, si une optimiste obtient une promotion, elle croira probablement que c’est parce qu’elle est bonne dans son travail, et qu’elle recevra plus de bénéfices et de promotions dans le futur. Si elle n’obtient pas la promotion, elle pensera que c’est à cause de circonstances atténuantes, probablement parce qu’elle était partie en vacances, et qu’elle fera mieux dans le futur.
Si vous êtes optimiste, les événements négatifs passent comme sur le dos d’un canard mais les évènements positifs confirment votre confiance en vous, votre capacité de provoquer des bonnes choses et la bonté de la vie.
La pensée pessimiste
Les pessimistes pensent de la façon opposée. Ils croient que les événements négatifs arrivent à cause d’eux, qu’une erreur annonce des erreurs futures et que les erreurs dans d’autres secteurs de leur vie sont inévitables puisqu’ils en sont la cause.
Ils voient les événements positifs comme des coups de chance qui sont causés par des choses en dehors de leur contrôle et qui ne se produiront sans doute pas à nouveau.
Une pessimiste verrait un promotion comme un événement chanceux qui ne se produira probablement pas à nouveau. Ne pas obtenir la promotion sera interprété comme le signe qu’elle n’est pas assez qualifiée et comme annonciateur qu’elle n’obtiendra pas d’autres promotions dans l’avenir.
Devenir plus optimiste : oui, c’est possible !
Les recherches de Martin Seligman ont montré que les gens ont tendance à apprendre un mode de pensée qui correspond au sentiment d’impuissance et aux comportements désespérés après avoir souffert d’événements difficiles. Ces recherches montrent aussi qu’ils peuvent apprendre à interpréter différemment les événements vécus et devenir plus optimistes (ce qui peut réduire la dépression).
Voici comment les pensées négatives peuvent être remises en question :
- - Quand quelque chose de positif arrive dans votre vie, arrêtez-vous pour analyser votre processus de pensée. Est-ce que vous vous donnez le crédit d’avoir contribué à ce qui arrive de bien? Pensez à vos différents points forts qui sont intervenus et aux façons dont vous avez contribué directement ou indirectement.
- - Pensez à d’autres domaines de votre vie qui peuvent être affectés par cet événement. Pensez comment vos forces qui ont contribué à ce bon événement peuvent aussi amener du positif dans d’autres domaines de votre vie. Par exemple, quelles autres bonnes choses peuvent être amenés par votre intelligence, votre force de travail et votre capacité de vous préparer à des tâches?
- - Imaginez quelles possibilités l’avenir peut vous réserver. Quelles possibilités peuvent s’ouvrir en conséquence des réussites que vous pouvez anticiper (ex. un travail après les études).
- - Quand quelque chose de négatif arrive, pensez aux circonstances atténuantes qui ont pu contribuer à ce que ça arrive. Si vous avez mal performé à un examen, par exemple, quelles circonstances extérieures peuvent avoir contribué à l’échec? Étiez-vous particulièrement occupé dans la semaine précédente? Manquiez-vous de sommeil? Gardez à l’esprit que ce n’est pas nécessairement un signe d’incapacité personnelle.
- - Ayez conscience de vos limites afin d’y travailler mais misez sur vos points forts, cela ne peut faire de tort.
- - Considérez vos échecs comme des occasions d’apprentissage et des étapes vers le prochain succès.
Plus vous pratiquerez la remise en question de vos modes de pensée, plus elle deviendra automatique avec le temps. Un psy-praticien certifié (nouveau titre reconnu; celui de psychothérapeute = plus utilisé depuis le 01/07/10) vous aidera à automatiser cela.
Sources : authentichappiness.sas.upenn.ed, psychomedia.qc.ca