Jeûne genevois : boire et manger ou l'inverse

Aujourd'hui est jour férié chez nos voisins suisses, jour de jeûne genevois (phonétiquement c'est agréable). En théorie, les habitants de cette ville devraient se contenter d'une tarte aux pruneaux, ce qui finalement fait un jeûne assez sympathique (pour peu que l'on apprécie ce mets), dans la pratique, les Genevois iront musarder au bord du lac après un repas festif. S'ils ne jeûnent pas les jeunes genevois limiteront leur consommation d'alcool, toujours en théorie. Depuis 2005, la vente à emporter de boissons alcooliques est interdite dans les magasins entre 21h et 7h, En outre, les vidéoclubs et les stations-service du canton n'ont plus le droit de vendre ces boissons. 

Entre 2005, date d'entrée en vigueur de la nouvelle loi, et 2007, le nombre d'admissions aux urgences dans le canton de Genève, pour alcoolisation aiguë a baissé de 35%. Cette estimation, qui concerne la tranche d'âge 10-29 ans, ressort d'une étude réalisée par Addiction Info Suisse sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et dont les résultats ont été présentés mardi devant les médias. A titre de comparaison, le nombre d'admissions en urgence liées à l'alcool a globalement augmenté dans le reste de la Suisse entre 2002 et 2007. 

Comment interpréter et analyser ces résultats  les jeunes genevois iraient-ils boire dans le reste du pays ou les habitants du reste du pays en profiteraient-ils plus avant qu'une loi identique ne les concerne ? 

Voilà bien une information qui me laisse perplexe !