Comme le dirait avec beaucoup de classe ma cousine québécoise Menley Scott Atkins, « sale pétoncle de câlisse qui veut une mornifle su l’bord d’la yeule, ton chum va se crisser en bas du pont en apprenant que t’es juste une vaginite amérindienne déguisé en Winnie l’ourson avec du miel sur les couilles qui s’amuse à courir dans des ruches d’abeilles, j’ai le bout des seins durs juste à la pensée de te passer le sac à couilles dans l’essoreuse à salade de Molson Light dans une annonce de Familiprix ostie d’crisse de tabarnak.. Va te faire trimmer le bikini par une moissonneuse-batteuse. Espèce d’incubateur à diarrhée avec des acariens comme seuls amis, juste une ciboire de plote de jument avec une gueule tellement affreuse que les jumelles Olsen se servent de ta fausse carte de pastorale pour se faire vomir le céleri. Mes Kotex se beurrent plus rapidement à l’idée de te faire jouer dans le péteux par des bûcherons armés de chainsaws qui se sont pas trempé le biscuit depuis deux ans à un Jamboree de scouts en manque de Jeanettes après t’avoir tatoué des pétales de marguerites autour des nipples. Va te faire injecter de l’antiflogestine dans l’urètre avec un gun à Mono».
Comme ça, c’est dit.
Comme tous les six mois, ce blog me fait des misères. Je ne peux plus gérer les commentaires ni publier le moindre billet et suis obligé de perdre des heures à tout désinstaller, effacer puis réinstaller les fichiers de façon très hasardeuse. Il ne manque plus que monsieur Free fasse du zèle et efface sans me prévenir pour une raison obscure les tables de ma base de données. Mais ça, c’est impossible. Un fournisseur d’accès à internet sérieux ne penserait jamais à flinguer les fichiers de ses gentils abonnés sans faire de sauvegarde au préalable. Je suis bien évidemment tenté de migrer chez un autre hébergeur mais suis toujours incapable de transférer les tables de chez free vers une autre compagnie. Une résolution supplémentaire à ajouter à ma longue liste pour la nouvelle année.
Il fallait que je réagisse et que je me détende. Quand je suis stressé, je m’enferme dans la cuisine et me mets à préparer tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Le père Noel a été généreux cette année encore et a pensé à déposer à coté de la cheminée des nouveaux livres et ustensiles de cuisine. Je me devais donc de tester de nouvelles recettes. Après avoir préparé des kilos de macarons, des viennoiseries, des petits pains et un foie gras, je me suis amusé à tester ma nouvelle sorbetière en préparant quelques litres de crèmes glacées. Snooze est rentré l’air horrifié dans la pièce qui me sert de bureau, de bibliothèque, de salle de télévision et de chambre, mais n’a pu résister à se goinfrer de macarons et de glace à la vanille et à la pate à cookie.
Je pensais avoir trouvé il y a quelques mois le truc le plus immonde calorique en préparant pour mes collègues un Kuign-Amann géant ou en trouvant la recette du Deep Fried Mars Bar. La Bretagne regorge décidemment de surprises car j’ai trouvé encore pire : le kig ha farz. Ce plat originaire du nord Finistère est vraiment tout léger composé de 500 g de bœuf, 400 g de lard, 1 chou, 5 oignons, 500 gr de carottes, 500 g pommes de terre, 500 g de farine de blé noir, 2 œufs, 800 ml de lait, 250 ml de crème fraîche épaisse, 100 gr de beurre auxquels il est possible de rajouter une pointe de saindoux. On sert traditionnellement le Farz avec du beurre fondu. L’originalité du plat est sans aucun doute le petit sac de toile dans lequel est déposée une pate composée de farine, de lait entier, d’œufs et de saindoux. Comme le dirait Fabrice, la recette est capable de faire pousser n’importe quel cul comme un champignon après une pluie d’automne rien qu’en la lisant.
Cela ne va pas être pratique à apporter chez Bonum et le faire avaler à mes collègues.
Peut-être pour le réveillon de la Saint-Sylvestre…