Déjà une semaine que je suis rentrée du Brésil… Et ça me donne envie d’écrire une note dessus ! Alors ça y est je vous raconte…
Chaque région a son climat, ses paysages propres, ses spécialités culinaires, sa musique préférée…
Le Nord, très chaud, composé d’immenses dunes de sable et de la mer, adepte de la musique « Forro » et pécheur de langoustes…
Le Sud : plus tempéré, plus développé, entouré de foret tropicale et friand de la « feijoada » (plat populaire à base de haricots noirs, de riz et de viande de porc).
Cette diversité, très enrichissante, est également surprenante et permet de comprendre la difficulté pour un tel pays de se développer ensemble, rapidement et durablement…
Comme promis dans ma dernière note, même les pieds dans l’eau ou perdue en pleine forêt, j’ai essayé d’être attentive à toutes les initiatives « durables » que j’ai pu rencontrées.
Les yeux grands ouverts et prêts à tout immortaliser, j’ai tout d’abord été surprise par l’omniprésence des déchets dans les grandes villes.
Rio de Janeiro, Salavadore de Bahia ou Foratleza… même combat ! Des sacs plastiques, des bouteilles en verre, des emballages envahissent les trottoirs et les bords de route…
Il était vraiment temps qu’enfin cet été, à Rio de Janeiro, la loi relative au traitement des déchets soit approuvée par le Sénat. La principale mesure de ce plan est de supprimer les décharges sauvages d’ici 4ans.
Pour mémoire, aujourd’hui, sur les 170 000 tonnes de déchets solides générés chaque jour dans le pays, 40% finissent dans ces décharges à ciel ouvert et 12% ne sont même pas collectés.
Petite note positive, on peut déjà voir ces jolies poubelles dans tous les parcs ou autres espaces naturels.
L’action est lancée
Autre chose frappante dans les grandes villes du Brésil, l’intensité de la circulation… Et tout particulièrement à Rio. On parle de Paris mais elle a trouvé son maître :- )
Des bus, des taxis, des camions ou encore des motos circulent à travers la ville ; les véhicules sont nombreux, bruyants, polluants et roulent extrêmement vite.
Mais les alternatives ne sont pas nombreuses, malgré les 2 lignes de Métro, pourtant très sures, qui desservent la majeure partie de la ville et une ligne de tramway, il n’y a pas d’autres moyens de se déplacer dans cette ville qui a une superficie de 1260km2, soit 10 fois supérieure à celle de Paris.
Le vélo en libre service aurait pu être une nouvelle solution, mais aujourd’hui il n’est présent que le long des plages de Ipanema, Copacabana ou Leme…
Plus sympa pour les touristes que bénéfique pour le trafic Brésilien.
Et pour finir cette 1ère note, voici 2 petites trouvailles :
Le New Natural (quartier Ipanema, Rio de Janeiro, Brésil) : c’est un restaurant au kilo (système très populaire au Brésil, qui consiste à payer ce que l’on mange selon le poids de son assiette), végétarien, naturel (tout est bio ou local) et plutot super mignon. Le choix est varié et les plats sont très bons. Il y a une petite épicerie accolée au lieu pour acheter quelques produits bios.Une bonne adresse pour profiter des saveurs bios et naturelles Brésiliennes.
MAZ, une marque de basket fabriqué artisanalement dans un petit village au sud de Rio (Paraty). Ce sont de véritables chaussons très agréables à porter, les modèles sont colorés et le petit drapeau brésilien est bien à sa place sur le devant de chaque chaussure… Parfait pour marcher aussi bien en ville qu’au bord de la mer…. http://www.mazworld.com.br/sapatilhas-maz/