Hier dans un article (ici) je parlais de certaines déclarations qui ont été faites quant a la présence d'une base secrète de la CIA dans le nord de la Pologne. L'article que j'avais lu avançait des sources dites "fiables". Aujourd'hui, nouveau rebondissement. C'est à se demander qui dit vrai.
Un ancien ministre de l'Intérieur a rejeté les allégations faites par les agents de la CIA affirmant qu'un homme suspecté de terrorisme et d'appartenir à Al-Qaïda a été torturé en Pologne: «Je ne peux assuré qu'il n'y avait pas de prisons de la CIA sur le territoire polonais" a déclaré hier Marek Biernacki.
Monsieur Biernacki était ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Jerzy Buzek en 1999 - 2001. Il a fermement rejeté le rapport de l'Associated Press qui déclarait que Abd al-Rahim al-Nashiri a été retenu dans une base de la CIA près de l'aéroport de Szymany dans le nord de la Pologne et menacé avec un pistolet électrique et une perceuse.
"En tant qu'ancien membre de la commission parlementaire, je peux assuré qu'il n'y avait pas de prisons secrètes de la CIA en Pologne et les suspects accusés de terroristes ne sont pas torturé en Pologne" a déclaré Biernacki.
"Il n'y a pas longtemps les médias ont révélé qu'un agent des communications polonaises était un espion our le compte des renseignements chinois, alors qu'il s'est en réalité suicidé. Donc il vaut mieux être prudent avec ce genre de révélations ", a averti Biernacki.
Le Premier ministre Donald Tusk, en visite actuellement en Inde, a rappelé qu'il y avait une enquête en cours sur les allégations de la CIA. "Une des premières décisions que j'ai faite quand je suis devenu Premier Ministre [fin 2007] était de transmettre l'affaire aux procureurs" dit-il, en ajoutant qu'il ne commentera pas tant que l'investigation ne sera pas complète.
Ces allégations ont débutées à la fin 2005, Des politiciens comme l'ancien président Aleksander Kwasniewski est l'ancien Premier ministre Leszek Miller, ont toujours niés avoir eu connaissance d'une prison de la CIA en Pologne.
Embêtant mais sans preuve flagrante
Janusz Zemke, l'ancien secrétaire d'état à la Défense à l'époque ou ont débuté ces allégations sur la prison de la CIA, pense que c'est inquiétant, mais il n'y a pas de preuves évidentes, déclarant même que "Personne n'a vu ce rapport", ajoutant que le procureur général enquête sur cette affaire et il demandera aux américains, si nécessaire une assistance juridique.
"Il ya eu une coopération entre le renseignement polonais et américains visant à lutter contre le terrorisme [après le 11 septembre], mais je ne crois pas que les autorités polonaises ont consciemment décidé de mettre des prisons de la CIA en Pologne et d' appliquer des techniques d'interrogatoire brutales", a déclaré Zemke.
Pendant ce temps, un expert du terrorisme du Collegium Civitas; Andrzej Mroczek a déclaré a la radio polonaise que si les allégations que des nouveaux suspects d'Al-Qaïda ont été torturés dans les prisons secrètes de la CIA s'avèrent véridiques, alors la Pologne pourrait être sous une menace de frappes de représailles par des terroristes."Nous devons être préparés à plus d'attentats sur nos missions militaires à l'étranger ainsi que tenir compte d'éventuelles représailles d'attaques terroristes sur le territoire polonais", a ajouté Mroczek.
La Comission Européenne veut savoir
Pendant ce temps, la Commission européenne s'attend à ce que la Pologne fasse la lumière sur ces allégations concernant les prisons de la CIA sur son territoire."La Commission a toujours dit que ces pratiques [de détention secrètes de suspects accusés de terrorisme et la torture] constituent une violation des droits fondamentaux de l'homme", a déclaré le porte-parole Matthew Newman.
«C'est la responsabilité d'un État membre de l'UE, il faut conduire des investigations indépendantes et impartiales en profondeur pour que soit révélé la vérité. Déjà la Commission a encouragé la Pologne et la Roumanie à mener des enquêtes sur les allégations sur l'existence de centres de détention secrets et a salué le lancement des enquêtes criminelles en Pologne ", at-il dit.
Matthew Newman n'a pas voulu spéculer sur les conséquences possibles pour la Pologne si ces allégations sont prouvées. Il a déclaré que des preuves solides doivent être avancées avant de prendre une décision.