Film de Frank Capra, 1936.
Copie presque conforme de Monsieur Smith au Sénat (ultérieur). Début par un décès qui propulse un homme du peuple au sommet du pouvoir et de la richesse. Jean Arthur se trouve dans les deux films avec le même type de rôle. Deux acteurs minces et de haute taille - innocents pleins de bon sens, et de sens des affaires - transforment la société par leur honnêteté. Une visite à un monument symbolique des valeurs américaines (la tombe de Grant ici, le monument de Lincoln là). Des règlements de compte à coups de poings. Une décision - de bon sens - qui peut faire beaucoup d'heureux. Une trahison du héros par un traitre. Et un sauvetage in extremis par l’acte héroïque d’une personne dont la conscience est réveillée par l’injustice. Mais aussi la complicité amicale d'une haute autorité (un juge ici, le président du Sénat là).
Remarque. Une idée, qui va à l’encontre d’une théorie répandue aux USA, qui veut que le chômeur soit un paresseux : en période difficile, ceux qui ont de la chance doivent donner un coup de pouce à ceux qui n’en ont pas…