Spaced – Saisons 1 & 2

Publié le 09 septembre 2010 par Mg

Spaced est la première vraie concrétisation du trio terrible Simon Pegg-Edgar Wright-Nick Frost, que l’on retrouvera ensuite sur Hot Fuzz ou Shaun of the Dead. Véritable pépite de 14 épisodes, la série suit le quotidien de deux colocataires qui ne se connaissent pas vraiment.

Tim et Daisy se rencontrent alors qu’ils viennent tous deux de se faire plaquer, et décident de vivre en colocation lorsqu’ils trouvent l’appartement parfait. Tim est vendeur dans un magasin de comics, un parfait geek en puissance et souhaite devenir dessinateur de comics, alors que Daisy n’arrive pas à être l’écrivain qu’elle souhaite, plutôt plongée dans un manque de motivation extraordinaire. Et on ne compte pas les habitants de la maison, entre un peintre vivant en sous sol partagé entre douleurs et souffrance, et une propriétaire abonnée à la bouteille et aux cigarettes, ainsi que sa fille (que l’on ne verra jamais, hormis ses pieds). Pour compléter, on trouvera les meilleurs amis, un Mike (génial Frost!) ex-futur-militaire passionné par les armes, et une meilleure amie travaillant dans la mode (donc, un pressing). Spaced a sa galerie de personnages multicouleurs, et bien que plongée en pleine réalité, la série n’arrête pas de multiplier les excentricités à tout point de vue, aidée par une multitude de références « geek » (le propriétaire du magasin de comics est un hobbit, les débats sont d’ordre cinéma ou superhéros, et surtout Georges Lucas pose beaucoup de problèmes avec sa Menace Fantôme en deuxième saison).

Bref, la série est la parfaite grande soeur de The IT Crowd et The Big Bang Theory. Difficile même de retrouver de l’originalité dans ses deux copies plus récentes, car tout est déjà dans la série de 2000 : les concours de robots, les jeux vidéos, les allusions aux comics, … L’accent anglais en plus, Spaced n’hésite pas à propulser ses héros dans des reprises des films geeks par excellence, et on les verra plus d’une fois s’inspirer de Star Wars, du Seigneur des Anneaux ou de Matrix pour nous faire rire. Le pire étant que ça marche à la perfection. On notera cependant que la deuxième saison est largement supérieure à la première, et se permet de plus grandes envolées, utilisant au mieux chaque membre du casting et délivrant une histoire suivie sur ses 7 épisodes. La suite, on la connaît, et elle se déroule sur grand écran…