Pastiche à faire mijoter à feu doux pour éviter de brûler la casserole.
Déclaration en exclusivité de Monsieur Éric Woerth au Jivaro : "certains sont droits dans leurs bottes, moi, je suis à l'aise dans mes casseroles."
Madame et Monsieur Woerth à l'Élysée, salués par la Garde Républicaine
après la remise du grade de commandeur de l'ordre de la casserole.
Photo choisie par Étienne Courgeotte.
Reportage exclusif de Yves Tétard , journaliste-chroniqueur d'élite de la section Dassault n° 1
Le Jivaro était présent à l'occasion de l'attribution du grand prix de la Casserole d'or décerné par le président de la République aux époux Woerth pour leur contribution, je cite, "à l'émergence de la vérité et de la probité exceptionnelle dont ils ont fait preuve dans des situations particulièrement délicates". Le Chef de l'État ajoutant : " Ce couple est un exemple pour notre jeunesse, ces époux vertueux ont su montrer le chemin aux futures générations, au moment où des hordes de Roms et de citoyens d'origines étrangères tentent de déstabiliser les fondements de nos valeurs séculaires telles que l'obéissance à la hiérarchie, le travail, le mérite, la patrie, le respect du Chef et la confiance envers les élites de la Nation".
Sous les applaudissements de Madame Liliane Bettencourt, Messieurs Bernard Arnault, François Pinault, Martin Bouygues, Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, le Président a remis une casserole en guise de couronne et une marmite remplie d'enveloppes kraft dont le montant des liasses qu'elles contenaient ne nous a pas été communiqué.
Monsieur Éric Woerth, radieux, a remercié l'assistance et a rappelé à ce prestigieux public, qu'il maintiendrait quoiqu'il lui en coûte, sa dure mission qui consiste à faire admettre aux Français qu'ils vivent bien au-delà de leurs moyens et qu'ils doivent comprendre qu'il faut savoir se sacrifier, notamment au niveau des retraites, pour que la génération montante ne paye pas les erreurs de ses aînés.
Affirmant qu'il était personnellement prêt à montrer l'exemple, joignant le geste à la parole, le Ministre du travail a retiré au hasard une enveloppe de la marmite et l'a offerte généreusement aux apprentis jockeys et lads de l'écurie de course de sa femme, Madame Florence Woerth.
Devant un geste aussi chevaleresque et social, l'assistance émue, a applaudi à tout rompre. J'ai personnellement aperçu Madame Bettencourt et Messieurs Arnault et Bouygues sortir subrepticement un mouchoir Chanel ® en soie du Japon pour écraser une larme furtive.
Tous les journalistes présents se souviendront longtemps de la communion exceptionnelle et la splendide cohésion qui ont pu régner entre tous ceux qui comptent dans notre beau pays. Aussi soudés à cette occasion autour de notre président que lors du soir de la victoire de Monsieur Sarkozy au Fouquet's, notre élite a montré qu'à la place d'un portefeuille Lancel ® en cuir de chevreau de lait du Tibet à 5000 €, elle possédait un cœur énorme.
La France éternelle peut désormais dormir tranquille, protégée qu'elle est, par de si nobles prétoriens prêts à combattre ces meutes cruelles d'apatrides, de gauchistes et de soudards étrangers.
Yves Tétard pour Le Jivaro.
Que tous mes vœux de bonheur et de joie accompagnent mon pote Falcon et sa bienheureuse épouse qui a bien de la chance !