Fichtre !
Pendant que nos braves gouvernants gémissent devant les affres d'une crise épouvantable qui s'abat sur le pauvre peuple dont ils ont la douloureuse charge.
Pendant que nous autres, pauvres citoyens, supportons jour après jour, le poids déraisonnable des tas de factures reçues lors de cette rentrée pénible ; je ne vous décris pas, mes chers amis à quel point mes notes d'électricité, de gaz, d'impôts et taxes locales, d'assurances et nourriture ont crû dans des proportions assez impressionnantes.
Pendant ce temps donc, disais-je, j'apprends avec une joie mal dissimulée, que les entreprises du CAC 40 ont presque doublé leur profit...
Enfin, me dis-je logiquement, sachant que les bénéfices des quarante premières capitalisations de la Bourse de Paris ont atteint la bagatelle de 41,6 milliards d'euros au premier semestre, soit une hausse de 86% sur un an, une petite participation de la part de ces heureuses entreprises ne peut que nous délester d'un poids un peu trop lourd à supporter pour nos modestes budgets !
Et bien non, les amis ! On va continuer à raboter. Et croix de bois, croix de fer, si elle ment, elle va en enfer, la main sur le cœur qu'elle a bien accrochée, Madame Christine Lagarde, Ministre de l'économie et des Finances dont la seule véritable compétence consiste à remarquablement parler anglais et à passer pour une experte en économie aux yeux de l'Establisment mondial en raison de son don pour la langue de Shakespeare et de son conformisme qui cache de grosses lacunes, jure ses grands Dieux qu'on n'augmentera pas les impôts. Plus de 20 taxes nouvelles ont été créées depuis son intronisation et si elle était rémunérée au pro-rata des conneries qu'elle a pu énoncer depuis le début de la crise, elle serait largement multi-milliardaire !
Mais bon ! Quant à faire participer les entreprises du CAC 40 à l'effort de la Nation, faudrait pas déconner, quand même ! Merde.
Tout ceci pour montrer que nous sommes gouvernés par une bande de conformistes zélés aux ordres de ceux qui détiennent les leviers économiques. Nos dirigeants politiques sont incapables de prendre le taureau par les cornes et de raisonner sans idéologie.
Ces gouvernants sont irrécupérables. Vissés dans leurs dogmes, soudés dans leurs certitudes, murés dans leur doctrine, il est désormais patent qu'ils ne changeront jamais d'opinion.
Alors que faire, bon sang, contre de tels murs ?
Fidèles lectrices et lecteurs, à après !
Vinceremu.
Cui cui, l'oiseau dont les canines commencent à pousser.