Tant que l’incertitude règne sur l’épaisseur de calotte polaire en Arctique, on ne connaîtra pas avec précision pendant combien de temps elle résistera à la fonte des glaces, de combien pourra s’élever progressivement le niveau des océans et quel pourrait être l’incidence sur les courants marins, avec leurs conséquences sur le climat, de l’arrivée de l’eau douce dans l’Atlantique.
Pour lever cette incertitude, une expédition scientifique devait partir en février 2008 pour mesurer précisément l’épaisseur de la calotte polaire en Arctique, en se dirigent, au départ de l’Alaska, vers le pôle Nord géographique, à plus de 2000 km de distance.
Cette mission a été décalée d’un an pour répondre à l’intérêt croissant manifesté par plusieurs institutions scientifiques, qui souhaitent pouvoir alimenter leurs modélisations en direct avec les données recueillies et qui doivent pouvoir s’y préparer.