Se résoudre à passer à autre chose, à affronter la réalité, celle avec les vrais gens, celle qui fait peur, parce que c’est la vraie vie, et non pas une dont on peut se déconnecter quand elle devient incommodante.
Comme une noyée, j’ai essayé de m’accrocher, à l’irréel. Mais il était devenu insatisfaisant. Le rêve était cassé, exit, sortie, the end ! Contrairement à la noyée, j’ai repris mon souffle comme l’irréel m’échappait.
Quand l’Autre est revenu de périple, on s’est recontactés, mais pas revus, pas rappelés. Nous avons échangé par mail, mais les discussions se mourraient d’elles mêmes. Au début, j’ai relancé, désespérément relancé, flatté l’égo, ronronné, roucoulé… mais des ces simagrées je n’ai pas été dupe. Et la réalité quotidienne m’a rattrapée engloutie, je l’ai oublié.
Je les ai tous oublié, sauf les vrais
Sauf que la vraie vie, c’est pour de vrai, le virtuel était si confortable…