La rue braie ses menaces indomptables, déclenche sur les secondes des variations climatiques, mieux vaut s'y tenir enter par le marteau d'un soir bleue enclume, vérifiant sans méandre les variétés grisantes des éclairs, prendre la foudre et décamper sur le sofa, malin qui s'en habille d'une autre peau, celui-la versatile trouvera la lumière pour étrangler sa soif, esquisse. Esquinter l'incrédule, pendant ce temps, tremble encore sous les ogives en lorgnons du vieux frigo. Madame, je voudrais récupérer ma monnaie, le jeu à assez durer maintenant, remballez, je vous prie la puanteur de vos hortensias, que l'on puisse en finir de ses ébats douteux. Près du tabac un homme avale la dernière ligne du dernier journal, après s'être envoyer manifestants et ministres sans la moindre pause, sans la moindre retraite sans le moindre rot, il termine l'horoscope et s'allume une gauloise avec l'ombre abat jour d'un lampadaire. Maman j'ai faim! hurle plus loin cet enfant couvert d'écailles, elle sort un scalpel de sa poche et découpe d'une trajectoire conique quelques tranches de la vieille dame qui passe en me dévisageant d'un air équivoque. C'est au bout de la rue, le socle creux du vieux monastère, vous pourrez vous laver, manger et vous repentir. Ce sera juste après l'aube, par le biais d'une abstraction, ils seront environs douze, il faudra les porter un par un jusqu'aux anciennes étables, leur parler ensuite des stances à accomplir, géométriques, détaillées aux coupe choux, une fois la corvée abattue poussez les vous même dans la rue, ils suivront mécaniquement les traces boueuses de leurs aînés, cent rides viendront le soir marquer leur dépendance tourmenté, les divergences insondables d'une culpabilité austère, ce n'est qu'a la fin de la nuit repus du sang de leur marche qu'ils entreront dans la mer, écumants et joyeux, chantant en choeur leur ode d'eunuques exaltés, transpirant souffreteux, respirant la sève des bruyères sous les yeux aiguisés des chevaux de frises
Balder