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A Joumana HaddadPour le vent de liberté radicale qu'elle souffle dans les trompes de Fallope avec son "J'ai tué Schéhérazade" (Actes Sud). Pour le séisme qu'elle provoque dans les circonvolutions du cerveau arabe, gorgées, selon Nizar Kabbani, "d'incubes et de succubent qui nous dévorent". Pour les perspectives qu'elle ouvre enfin à la langue et les lettres arabes demeurées trop longtemps pétrifiées.