En France nous avons des scandales d’Etat qui touchent aux relations quasiment incestueuses entre le pouvoir et le monde de l’argent – entres autres et pour les révélations importantes les plus récentes, le Karachigate et l’affaire Bettencourt-Woerth… En Grande-Bretagne, c’est carrément au-dessous de la ceinture ! A preuve, un titre et un article découvert sur la Une de 20 minutes ce matin La femme d’un député britannique vendait ses charmes pour 90 euros de l’heure ! Qui relate les tribulations d’un député britannique conservateur – Mike Weartherlay – qui se dit «sous le choc» après que le Daily Mirror eût immortalisé dans un «salon de massage» une séance de treap-tease de sa femme qui vendrait ses charmes dans trois bordels londoniens.
Pour sa défense, le député argue qu’il est séparé depuis février de sa femme brésilienne – épousée il y a 7 ans – laquelle aurait depuis repris l’activité qu’elle exerçait déjà au Brésil selon le tabloïd britannique. Le plus emmerdé dans cette histoire n’étant autre que David Cameron, le 1er ministre britannique, présent sur plusieurs photos aux côtés de Mike Weartherlay : si l’on décompose bien son nom, ce serait plutôt «avis de tempête» !
Cela «l’affiche» plutôt mal pour Cameron qui avait promis un retour aux valeurs morales… Un scandale parmi beaucou d’autres : nous avons “le même à la maison” disait astucieusement une pub ! Que les Anglais ne s’avisent donc point de venir nous donner des leçons de morale politique ! Nous sommes assez grands pour les inculquer à nos dirigeants puisqu’à l’évidence ils y dérogent.
«Messieurs les Anglais» peuvent bien «tirer les premiers» selon le mot prêté – avec beaucoup de vraisemblance, dixit l’auteur lui-même : à savoir le Maréchal de Saxe – par Voltaire dans son «précis du règne de Louis XV». Les troupes françaises n’en remportèrent pas moins la bataille de Fontenoy (11 mai 1745).
S’agissant précisément de Voltaire – un de mes maîtres à penser – lisant tardivement un article de Marianne sur ses relations amicales et épistolaires avec Madame Du Deffand qui tint salon littéraire et mondain, je me suis avisée que les parents du triste sieur Banier lui avaient donné le même prénom qu’à François-Marie Arouet, dit Voltaire. Las ! Si le talent ne tenait qu’à cela…
Je doute fort que sa prose – que je me suis bien gardée de lire ! j’ai encore tant de si excellentes choses à découvrir sans même savoir si Dieu me prêtera vie suffisamment longtemps – égala le plaisir que je rencontre à lire Voltaire, dans ses œuvres ou sa correspondance.