Votre ado est-il accro ?

Il y a des signes qui ne trompent pas, encore faut-il être attentif. Avec la rentrée, le habitudes reprennent, bonnes et... mauvaises. www.destinationsante.com se livre à un rappel pas si inutile, car ce qui va sans dire, va toujours mieux en le disant...

Il a souvent les yeux rouges, il passe des heures enfermé dans sa chambre, il s’emporte et devient violent pour un rien... et vous craignez une addiction. Comment en être sûr ? Le plus simple, c’est encore de lui poser la question.

Changement d’humeur ou de comportement, baisse de résultats scolaires... Il y a des signes qui doivent vous faire envisager cette possibilité. Mais il n’y a pas de certitude bien sûr. Ne les associez donc pas automatiquement à une consommation de drogue ou une dépendance, quelle qu’elle soit. Cela ne signifie pas cependant, que vous ne deviez pas y prêter attention. Le manque d’attention ou l’isolement, l’enfermement sur soi-même d’un ado traduisent toujours un malaise. Si vous craignez un usage régulier et dangereux de substances addictives (alcool, tabac, cannabis ou drogues dures), ne partez pas forcément à la recherche de « preuves ». Votre enfant, en particulier s’il est adolescent, a besoin de son espace privé. Si vous y pénétrez, vous risquez de faire plus de mal que de bien à votre relation. Ensuite, ces « preuves » ne suffiront sans doute jamais : il ou elle risque de tout nier et de se braquer...

Mais ne faites pas non plus comme si vous n’aviez rien remarqué ! Le plus sûr moyen d’avancer reste naturellement le dialogue. Si vous pensez que votre fils de 15 ans fume régulièrement des joints, demandez-le lui clairement. Attention cependant à la façon dont vous engagerez la conversation. N’abordez pas le sujet sous le coup de la colère, ni devant un tiers. Prenez le temps de la discussion, faites-lui part de vos inquiétudes. Ne centrez pas la discussion sur les seuls risques : pour un ado la transgression peut constituer un attrait supplémentaire. Si votre adolescent est vraiment addict, que ce soit à des jeux vidéos ou au cannabis, il lui sera très difficile de mettre un terme à ce comportement. Il aura besoin d’une aide extérieure. Vous aussi d’ailleurs, car cela vous permettra de prendre du recul par rapport à la situation, et de vous informer sur les différentes drogues et leurs effets.

Dans tous les cas, donnez-lui des pistes où s’adresser. Quelques idées pour les ados... et les parents : le médecin traitant, l’infirmière ou le médecin scolaire, mais aussi :Drogues Info Services 
Fil Santé Jeunes

Source : Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie – Drogues infos services.