Douce Chloé, surtout ne saigne plus pour moi :
Ton coeur mérite mieux qu'un poète volage
Regrettant certes les temps de notre "bel âge"
Qui aurait pu durer encore quelques mois.
Je n'en pense pas moins, mais s'envoyait ma voix
Dans l'embarras duquel nous avons fait ouvrage.
Je jugeais qu'aux regrets tu préférais la rage;
Assurément, de toi c'est la voie que l'on voit.
Pardonne mon amour d'être de l'art abstrait,
Excuse mon regard de se perdre en tes traits.
Traité en traitre, notre cas ne se cloture.
Car malgré les maux que je n'oublierai jamais,
Malgré notre déveine tenace j'admet
Que de toutes tu fus la plus belle aventure.