Bonjour à celles et ceux qui viendront manger une pizza chez Alberto ce soir
Bonjour aux zotres
Ce n'est pas voulu mais 4 des 5 livres de ma sélection évoquent l'adolescence. Leur présentation est classée par ordre décroissant d'intérêt à mes yeux (même si j'aurais pu inverser le n°2 et le n°3).
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dai Sijie
Premier roman culte paru en 2000 et adapté à l'écran par son auteur 2 années plus tard. Je ne vois pas comment on peut ne pas aimer ce livre empreint de finesse et d'émotion et passionnant sur le plan politique puisqu'il se situe en pleine ère Mao, pendant la révolution culturelle et évoque la rééducation de 2 étudiants citadins envoyés en rase campagne et découvrant par hasard une caisse de livres. Un vrai beau livre.
E=MC2 mon amour
Patrick Cauvin
J'ai lu ce roman sympa il y a tellement longtemps qu'à la limite j'en arrive à me demander si j'étais vraiment déjà née. Je conclus que oui puisque le livre est paru en 1977. J'en garde un souvenir plus que diffus mais agréable (mais je l'ai lu ado, qu'en penserai-je en tant que quadra au top de sa féminitude ?). Je me souviens juste que le livre évoque les amours contrariées par les adultes de deux pré-ado surdoués. 20 ans plus tard, l'auteur a écrit une suite que je n'ai pas lue intitulée Pythagore je t'adore.
No et moi
Delphine de Vigan
J'ai bien aimé et je l'ai écrit ici.
Raconter une rencontre entre une jeune SDF et une ado surdouée : le pari était risqué mais à l'arrivée le résultat est convaincant. Ce livre est un très agréable moyen de découvrir Delphine de Vigan.
Teen Spirit
Virginie Despentes
Je n'ai pas aimé et je l'ai écrit ici.
On ne s'attend vraiment pas à quelque chose d'aussi plat et convenu de la part de l'auteure des livres cultes que sont Baise-moi et de King Kong Theorie.
Thérapie
David Lodge
Je ne suis pas fan de David Lodge dont j'ai lu 5 romans. Un seul a trouvé grâce à mes yeux : Changing places lu en V.O. Mon idée très personnelle (certes) du summum de la vulgarité en littérature, je l'ai trouvée chez Lodge quand il évoque le sexe, dans Thérapie et dans La chute du British Museum notamment, non pas que sa prose soit alors spécialement crue mais tout simplement parce qu'il en parle mal, niaisement (rien de pire que les mots thermomètres et bidet dans une scène de cul) à la manière d'un monogame septugénaire ou d'un puceau de 15 ans regardant avec envie des chiens batifoler dans une pub déjantée Virgin Mobile... sauf que Lodge n'a pas 15 ans et qu'il ne fait pas de pub au 3e degré mais de la littérature un brin gnan-gnan, parfois scato et dans certains cas, terriblement catho. Bref, ça ne passe pas.