Un billet court aujourd’hui, non pas parce que j’ai peu à dire mais ces quatre courtes nouvelles sont tellement denses et tellement magnifiques que je voudrais tout vous dire et prendre ainsi le risque de déflorer un peu le sujet.
Un marchand de jouet, un vieux photographe, un joueur de violon, un vieux juif, un enfant Rom ..........Leur histoire à chacun, chacun de ces personnages porte en lui le destin de milliers d’autres, on ne sait plus s’il s’agit d’une histoire rêvée ou de la réalité, si cela se déroule aujourd’hui ou hier. Mais par delà le temps et les pays les personnages sont proches les uns des autres malgré la dureté de leur vie, ils ont tous en commun l'amour, amour d'une mère, d'un jouet, d'un souvenir, d'une musique.
En lisant Haddad je ne peux m’empêcher de penser à Boris Cyrulnik et à la résilience possible pour tout être humain qui a souffert et pour qui s’ouvre une possibilité de vivre à nouveau à condition que quelqu’un lui tende la main.
Aifelle a fait un très bon billet sur ce livre avec quelques extraits et vous pouvez lire aussi la chronique de Clara donc je ne vais pas renchérir mais en ces temps d’avalanches littéraires faites une place à ce livre dans votre bibliothèque
Une interview de l’auteur