«Ils l'ont tu l'affaire, les Amaricains !» Ça, comme le titre, c'est du Elvis Gratton. Le personnage du bon colonisé québécois qui a permis à Pierre Falardeau de dénoncer tout ce qui à ses yeux devaient l'être après le référendum sur l'indépendance québécoise perdue de 1980. Il se sera servi de ce personnage grossier et abruti jusqu'à sa mort en 2009 (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/2009/09/il-y-de-ces-tristesses.html). C'est impossible de circuler dans les rues de Key West sans réciter ces strophes de Falardeau. Impossible, je vous le dis. Comme n'importe quelle caricature, certains traits sont exagérés au détriment des autres. Dans un pays de contrastes comme les États-unis (pour paraphraser tout le monde !), les Keys ne font pas exception. Des zones hautement commerciales affublées de tous le toc patriotique que vous pouvez imaginez, aux petits havres de paix simples et remplis de délicatesse. Le beau et le laid se voisinent. Dans les Keys (à Key West en particulier), tout carbure à l'image d'Ernest Hemingway, clinquante comme sobre. Il écrivait et pêchait, tout ce qu'il faut dans ce pays de la mer pour agglutiner des vacanciers. La visite de sa maison vaut le détour sauf si vous n'aimez pas les félins, ou que vous en êtes allergique. Les chats se comptent par dizaine. Ici encore, un marketing touristique qui sent presque le roussi. Il semble que notre Michel Tremblay y a installé sa deuxième demeure. J'avoue que la section non touristique du vieux quartier invite à y installer ses pantoufles pour plus longtemps.
«Ils l'ont tu l'affaire, les Amaricains !» Ça, comme le titre, c'est du Elvis Gratton. Le personnage du bon colonisé québécois qui a permis à Pierre Falardeau de dénoncer tout ce qui à ses yeux devaient l'être après le référendum sur l'indépendance québécoise perdue de 1980. Il se sera servi de ce personnage grossier et abruti jusqu'à sa mort en 2009 (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/2009/09/il-y-de-ces-tristesses.html). C'est impossible de circuler dans les rues de Key West sans réciter ces strophes de Falardeau. Impossible, je vous le dis. Comme n'importe quelle caricature, certains traits sont exagérés au détriment des autres. Dans un pays de contrastes comme les États-unis (pour paraphraser tout le monde !), les Keys ne font pas exception. Des zones hautement commerciales affublées de tous le toc patriotique que vous pouvez imaginez, aux petits havres de paix simples et remplis de délicatesse. Le beau et le laid se voisinent. Dans les Keys (à Key West en particulier), tout carbure à l'image d'Ernest Hemingway, clinquante comme sobre. Il écrivait et pêchait, tout ce qu'il faut dans ce pays de la mer pour agglutiner des vacanciers. La visite de sa maison vaut le détour sauf si vous n'aimez pas les félins, ou que vous en êtes allergique. Les chats se comptent par dizaine. Ici encore, un marketing touristique qui sent presque le roussi. Il semble que notre Michel Tremblay y a installé sa deuxième demeure. J'avoue que la section non touristique du vieux quartier invite à y installer ses pantoufles pour plus longtemps.