Les syndicats ont la prétention de vouloir dicter leur version de la réforme des retraites. Mais il n'ont aucune solution fonctionnelle car il est indispensable de rappeler que si le pouvoir politique s'est attelé à cette réforme indispensable, c'est justement parce que les syndicats ont mis un ans à ne pas trouver de solution entre eux. Qu'ils s'agitent aujourd'hui de résout pas leur incapacité à décider. À gérer aussi, car ils sont les gestionnaires et donc les responsables des régimes de retraite par répartition et de leur situation financière.Ils reprochent au gouvernement de faire porter la réforme uniquement sur l'activité des salariés, mais ils se battent depuis 1947 pour conserver cette exclusivité au nom de la parité. Il se sont opposé au projet de TVA sociale justement destinée à élargir l'assiette des recettes en impliquant en particulier les importations.En écoutant ce soir l'émission d'Yves Calvi, je constate que les syndicalistes sont toujours aussi menteurs. Ils claironnent un départ à la retraite à 60 ans alors qu'elle ne concerne que ceux qui ont tous leurs trimestres à cet âge. Ils oublient que l'âge légal reste 65 ans, en particulier pour ceux qui n'ont pas suffisamment de durée de cotisation. Donc les salariés de base qui commencent plus jeune ont la possibilité de partir plus tôt que ceux qui ont suivi des études longues.