Alcante réussit une nouvelle fois son coup. Ce quatrième tome traitant de la luxure est certes légèrement en retrait comparé aux trois premiers, mais il n'en reste pas moins très bien mené tant
le sujet pouvait rapidement déraper.
S'agissant d'une série grand public, il n'était pas envisageable de proposer un ouvrage trop « sex ». Néanmoins, le scénariste parvient à ses fins en nous proposant d'assister à une singulière
expérience de cybersexe. Une nouvelle fois, les anciens du mythe s'imbriquent avec des données issues des technologies modernes qui, si elles sont mal mises en œuvre, desservent l'homme au lieu
de lui être utiles. Les éléments s’enchaînent naturellement pour constituer une intrigue tout à fait honorable.
Coté dessins, le changement d'artiste ne nuit pas à la série ce qui est assez rare pour être souligné. Les illustrations réalisées par Pignault sont réussies et ses créatures de rêve gardent des
proportions réalistes.
Pandora Box est donc une série que je vous recommande pour passer un bon moment sans prise de tête, mais avec toujours un brin de réflexion derrière. Aller, il vous reste encore quatre tomes pour
vous y mettre...