Ainsi, quand le gars m'a demandé ce que je comptais faire pour remettre mon compte à zéro (ce qui était déjà une énooooorme amélioration dans son esprit), j'ai lancé :
«Pour obtenir des informations commerciales, tapez 1...»
Ou encore, quand cet asticot a commencé à s'énerver au bout du fil, je lui chantonné l'inimitable formule suivante, servie par cette voix suave et agaçante qu'on entend à peu près partout :
«Afin d’améliorer en permanence la qualité de nos services, cette conservation est susceptible d’être enregistrée. Vous pouvez refuser cet enregistrement en le signalant à notre conseiller…» Et ainsi de suite. La note en question se trouve là. Et puis hier, une copine me passe une BD de Margaux Motin. Et là, qu'est-ce que je m'aperçois-je ? Cette nana publie dans ce livre la page ci-dessous présent inclus.
J'en suis resté comme deux ronds de flan. Il y a quand même un sacré air de famille, non ? Je ne sais pas comment réagir. J'y vais au culot, et j'assigne Margaux Motin en justice pour contrefaçon ? En même temps, son dessin date d'au moins un an, sinon plus. Je ne vais pas tenir une seconde à 11e Chambre du Tribunal correctionnel. Ça va tourner à la confusion. C'est pas bon pour mon réputation en ligne, ça. Sinon, je peux me décider pour un séjour prolongé en Terre-de-Feu , en attendant que ça se tasse. Oui, mais là, je vais me cogner Florent Pagny. On bouffera du lama à chaque repas, on va jouer des soirées entières au Uno et il me chantera en boucle "Là ou je t'emmènerai". Va pour le tribunal correctionnel...